Aller au contenu principal

Circulation des bovins
Dématérialisation des documents de circulation

Une convention-cadre a été signée le 27 février dernier par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt avec les organisations professionnelles de la filière bovine. Cette convention de trois ans porte sur un projet de dématérialisation des documents nécessaires à la circulation des bovins sur le territoire national, qui rendra le dispositif à la fois plus simple et plus fiable.

© François d'Alteroche

Ce projet de dématérialisation doit permettre à tous les acteurs de la filière de se connecter directement à un système d’information centralisé pour vérifier qu’un animal peut réglementairement circuler. Aujourd’hui, pour assurer la traçabilité de plus de 30 millions de mouvements de bovins sur le territoire national, un passeport et une attestation sanitaire sont nécessaires. Le dispositif à venir sera à la fois plus simple, plus fiable et d’un fonctionnement moins coûteux pour l’administration et pour la filière.

La convention-cadre porte sur le développement des services d’une plate-forme informatique, sous le pilotage opérationnel de l’association SPIE[1]. Cette plate-forme doit répondre aux exigences de sécurité et de confidentialité des données et être en mesure de fournir aux différents acteurs de la filière bovine, en fonction de leurs droits d’accès, les données réglementaires et professionnelles figurant sur le passeport (identification, lieu de naissance, parenté,…)  et l’attestation sanitaire qui certifie que les animaux proviennent d'un cheptel indemne de maladies contagieuses.

 

Le coût du projet dans sa phase pilote s’élève à 1,5 million d’euros dont 80% seront financés par le ministère en charge de l’agriculture. Les financements complémentaires dans un premier temps seront apportés par la CNE (Confédération nationale de l’élevage), INTERBEV (l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes), l’APCA (Assemblée permanente des chambres d’agriculture) et le CNIEL (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière).

Plusieurs pays de l’Union européenne (Danemark, Belgique, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, …) ont des projets très avancés ou ont déjà dématérialisé le passeport. Une réflexion est également en cours au niveau européen sur la dématérialisation des certificats sanitaires aux échanges et des documents les accompagnant (évolution des systèmes TRACES et BOVEX).

 

[1] L’association SPIE (systhèmeprofessionnel information élevage) dont le siège est à l’APCA, rassemble à ce jour l’APCA, la CNE, INTERBEV, le CNIEL, la FNB , la FNPL, Coop de France, GDS France, les fédérations spécialisées d’Interbev : le SNIV-SNCP, la FNICGV, la FNEAP, la FFCB, la FMBV ; et Normabev en tant que membre associé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité