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Démonstration de l’Avatar 6.16 SD

Mercredi 25 juillet, le groupe Méthanier Parageau a organisé une démonstration de l’Avatar 6.16 SD Horsch sur une parcelle de Yannick Labrette, à Germiny-des-Près.

© Sabrina Beaudoin

Du 24 au 27 juillet, le Groupe Méthivier Parageau a organisé une tournée de démonstration avec Horsch afin de présenter l’Avatar 6.16 SD aux agriculteurs désireux d’en savoir plus sur le semis direct. Olivier Audin commercial Région Centre Horsch France a présenté la machine. Ensuite, les agriculteurs présents ont pu, chacun leur tour, monter dans le New Holland T7.225 AC, avec Ludovic Bracquemond, commercial du Groupe Méthivier Parageau, pour tester l’Avatar 6.16 SD. Yannick Labrette, agriculteur à Saint-Martin-d’Abbat a prêté une de ses parcelles pour semer un couvert (mélange trèfle, moutarde, lentille, vesse) sur chaume.

La naissance de l’Avatar
L’Avatar est une demande 100 % française. En effet, Michael Horsch et un groupe d’agriculteur de la Haute-Marne sont à l’origine de cette invention. En Haute-Marne, ce groupe d’agriculteurs avait une problématique capitale : un enherbement de plus en plus difficile à maîtriser avec la chimie. Il faut savoir qu’en Haute-Marne, « le climat est rude, sec l’été, froid l’hiver, le sol est compliqué à travailler avec des potentiels hétérogènes. En moyenne, les rotations sont courtes, trois cultures seulement. Les agriculteurs assistent à une boucle sans fin, retour régulier des mêmes molécules et résistance à la chimie » explique Olivier Audin.
Ce groupement d’agriculteurs souhaitait donc utiliser un semoir qui leur permettrait de semer sans bouleverser le sol (au minimum) avec une orientation semis direct mais aussi avec de la polyvalence : « L’Avatar 6.16 SD peut travailler sur un déchaumage ou sur un travail superficiel. Cette technique permet de ne pas remettre en germination les mauvaises herbes. À terme les rotations peuvent être allongées et un couvert peut être implanté. Le couvert va occuper le sol et va éviter le développement des mauvaises herbes, il va pomper les nutriments. Ensuite, le couvert sera restitué pour la plante » poursuit le commercial Région Centre Horsch France.
En plus de la recherche d’un impact minimum sur le sol et de favoriser la vie du sol, le groupement d’agriculteurs cherchait aussi à faire des économies.
Développé il y a 4 ans, l’Avatar en série est sorti l’an dernier. Le premier modèle était le 12 m avec la spécificité d’un entre-rang à 25 cm. Ont ensuite été développé les Avatar 3 m, 4 m, 6 m et 8 m avec deux rangées d’éléments semeurs et un entre-rang à 16,5 cm.
Notons que l’Avatar 12 m, plus adapté aux grandes exploitations, représente quasiment un quart des ventes Horsch sur toute la France.
« Il y a une problématique à prendre en compte. Avec un semoir comme l’Avatar, l’agriculteur va rouler plus lentement qu’avec un semoir TCS pour ne pas bouger la terre. S’il roule lentement, son débit de chantier sera inférieur. Pour retrouver un débit de chantier identique au semoir TCS comme le Pronto, il faut doubler la largeur de travail. En semoir TCS, la vitesse de travail est de 12/14 km/h alors qu’avec l’Avatar, il faut cibler le 5-7 km/h » souligne Olivier Audin.

Elément semeur puissant et sans entretien
L’Avatar SD se veut assez robuste notamment grâce à son effort de terrage élevé jusqu’à 350 kg par élément semeur. L’élément semeur SD de l’Avatar est complétement sans entretien. Lorsqu’un agriculteur se lance dans le semis direct, il change sa manière de voir les choses. Le semoir devient donc le centre de sa stratégie. La largeur combinée à un effort de terrage allant jusqu’à 350 kg assure une profondeur de semis précise et régulière quel que soit le contexte de travail...

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