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Des agriculteurs se forment pour apprendre à traiter avec moins d’eau

Fin novembre, un groupe d’agriculteurs essonnien a suivi une journée de formation à la technique du « bas volume ».

Étampes (Essonne), le 28 novembre. La chambre d’Agriculture d’Ile-de-France a organisé une journée de formation sur « bas volume ».
Étampes (Essonne), le 28 novembre. La chambre d’Agriculture d’Ile-de-France a organisé une journée de formation sur « bas volume ».

Réduire la quantité d’eau utilisée pour traiter afin de gagner en efficacité et en temps, c’est la technique dite du « bas volume ». Encore assez peu connue et pratiquée en Ile-de-France, elle l’est davantage dans le département de la Somme où la chambre d’Agriculture dispose même d’un technicien spécialisé, Hervé Georges.

Vendredi 28 novembre, à la demande du Cercle d’Étampes-Méréville de la chambre d’Agriculture de l’Ile-de-France, il est venu à Étampes (Essonne) pour initier une dizaine d’agriculteurs curieux de découvrir cette méthode. « Nous nous sommes intéressés au bas volume il y a environ sept ans au moment de l’arrivée de la notion de réduction d’intrants et d’Ecophyto », a d’abord expliqué Hervé Georges : « Selon la méthode conventionnelle, on traite avec quatre-vingts à cent-vingt litres. En bas volume, on réduit à cinquante, soixante-dix litres et certains parviennent même à travailler en ultra bas volume à moins de quarante litres.

Après un tour de table de présentation où chacun a détaillé ses techniques et son matériel de traitement, Hervé Georges a présenté les principes fondamentaux du bas volume. « On cherche à traiter un maximum d’hectares en un minimum de temps et dans les meilleures conditions possibles sur le plan de la météo et du matériel », a poursuivi le formateur. La technique du bas volume vise à gagner en efficacité grâce à plusieurs critères : les quantités d’eau sont réduites mais on ne touche pas aux doses d’herbicides ; l’agriculteur recherche également les meilleures conditions météorologiques, de préférence tôt le matin, sur rosée ; enfin, le choix du matériel est également primordial pour une pulvérisation efficace.

Toute la journée, Hervé Georges s’est efforcé de passer en revue tous ces critères de la façon la plus personnalisée possible afin que chaque agriculteur participant puisse rentrer chez lui avec les réponses qu’il était venu chercher... et peut-être l’idée de changer sa façon de traiter.

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