Aller au contenu principal

Des déchaumeurs étaient en essai, au GDA Loire-Forêt à Batilly en Puisaye

Mercredi 8 octobre, le GDA Loire-Forêt a organisé pour le compte de la Cuma La Poyaudine une démonstration de déchaumeurs portés à disques. Sur une parcelle appartenant à Hubert Poulain à Batilly en Puisaye, les agriculteurs ont pu tester quatre marques différentes. Ont été essayé dans la même parcelle avec les mêmes conditions, le Catros d'Amazone, le Horsch Jocker des Etablissements Méthiviers, le Vaderstad Carrier de Malécot et le Heliodor Rubin de Lemken, série appartenant déjà à la Cuma.

© Philippe Cochet

L'objectif ? Investir prochainement dans un matériel adapté aux terres de la Cuma tout en garantissant un coût intéressant pour l'adhérent. « Nous avons déjà deux déchaumeurs disponibles » explique Sébastien Meunier, président de la Cuma La Poyaudine

« mais certains de nos adhérents n'en sont pas vraiment satisfaits, c'est pourquoi on envisage à plus ou moins long terme d'investir dans un nouveau déchaumeur qui conviendrait davantage à nos adhérents, à l'utilisation qu'ils en font et à nos types de terres. Toutefois, nous voulons conserver un coût à l'hectare intéressant car le but n'est pas de surcharger l'adhérent. Actuellement nous sommes à 8 EUR l'hectare» poursuit-il.

Des terres à cultiver très hétérogènes

La Cuma La Poyaudine regroupe une trentaine d'adhérents avec à peu près 70 % d'utilisateurs de déchaumeurs. Ceci équivaut à 600-700 hectares à cultiver selon les années. Le type de sol ?
« Ce sont des terres très hétérogènes chez nous, ça va du silex à la grosse argile (50-60 %) » précise le président de la cuma.

Ainsi, la Cuma La Poyaudine souhaite avoir un matériel compétitif pour ses adhérents. Actuellement, la coopérative possède deux déchaumeurs (un seul ce n'était pas suffisant) dont un tout récent qui a moins de deux ans. «L'un de nos deux de déchaumeurs vient de faire sa deuxième campagne. Donc, pour l'instant, acheter un nouveau déchaumeur, ce n'est qu'un projet. Pour avoir une meilleure vision du marché et pour convenir davantage aux attentes de nos adhérents une démonstration de différentes marques en même temps dans le même champ était nécessaire. En général, on essaye de changer de déchaumeurs tous les 3-4 ans. Après cette démonstration on devra se réunir, analyser les devis et étudier les possibilités que nous avons car  nous n'avons pas encore fini de payer le nôtre !» avoue Sébastien Meunier.

Pas de pluie pendant la démo !

Mercredi dernier, notamment parce que le temps était à la pluie, c'est une quarantaine d'agriculteurs qui s'est déplacée pour assister à la démonstration des différentes marques de déchaumeurs. Malgré les 80 millimètres tombés en 8 jours, la démonstration a presque pu se faire sous un rayon de soleil... Heureusement, les essais ont été réalisés dans des terres en silex, le sol détrempé n'a donc pas été un souci...

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Melleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
« Un nouveau siège pour la chambre d’Agriculture de région Île-de-France »
Président de la chambre d'Agriculture de région Île-de-France, Damien Greffin fait le point sur la régionalisation de la Chambre…
Le préfet a échangé avec le personnel de l'ONF sur les actions à venir dans les prochaines semaines.
250 hectares d’arbres détruits en forêt de Boulogne
Après la tempête destructrice de juin dernier, l’Office nationale des forêts a organisé une visite de la forêt de Boulogne en…
Mercredi 12 novembre, à Chartres. Pour signifier leur opposition au traité du Mercosur et à la mise en place d'une taxe carbone aux frontières, Jeunes agriculteurs et la FNSEA d'Eure-et-Loir ont allumé un feu de la colère.
JA et FNSEA d'Eure-et-Loir rallument les feux de la colère 📹
Jeunes agriculteurs et la FNSEA d'Eure-et-Loir ont allumé des feux de la colère mercredi 12 novembre pour montrer leur…
[DOSSIER/VIDÉO] La voix des agriculteurs dans les conseils municipaux
Alors que 70 % des communes sont rurales, les agriculteurs devraient naturellement occuper une place centrale dans les conseils…
Le 7 octobre, à Fains-la-Folie. Vanessa Voyet est exploitante en pleine Beauce, vaste terrain de jeu pour les voleurs.
Vanessa Voyet a subi neuf vols en quelques semaines
Exploitante au cœur de la Beauce, Vanessa Voyet a été victime d'une série de vols autour de son système d'irrigation cette année…
Publicité