Aller au contenu principal

Des éleveurs ovins en terres néozélandaises

Une vingtaine d’éleveurs de la Haute-Vienne a fait un voyage en Nouvelle-Zélande afin d’améliorer la compétitivité des exploitations du Limousin.

Pascal Babaudou, éleveur en Haute-Vienne, a effectué un voyage en Nouvelle-Zélande avec un groupe d’éleveurs.
Pascal Babaudou, éleveur en Haute-Vienne, a effectué un voyage en Nouvelle-Zélande avec un groupe d’éleveurs.

C’est un groupe d’une vingtaine d’éleveurs de la Haute-Vienne qui est parti en Nouvelle-Zélande en 2014.

Pascal Babaudou est venu partager cette expérience lors de la journée régionale ovine, organisée début avril à Cheverny (Loir-et-Cher). « L’intérêt de ce projet était d’améliorer la compétitivité des exploitations du Limousin au travers de l’exemple néozélandais », explique-t-il.

Accompagnés par la chambre d’Agriculture de Haute-Vienne, les agriculteurs ont créé une association, Limouz’in NZ, et préparé ce voyage pendant un an et demi.

« La Nouvelle-Zélande est un pays montagneux au climat hétérogène. Depuis la suppression des aides dans les années 1980, le revenu se fait sur les résultats économiques de l’éleveur », note Pascal Babaudou.

Lors de leur périple de vingt jours, les agriculteurs se sont immergés dans plusieurs exploitations.

En ovins, les systèmes sont conçus pour valoriser l’herbe grâce à un pâturage tournant : les animaux pâturent toute l’année et les exploitations ne possèdent pas de bâtiment sauf pour la tonte et la traite : « Si nécessaire, quand la production de l’herbe diminue, les animaux à forts besoins, comme les agneaux, sont vendus maigres à d’autres exploitations qui se chargent de finir l’engraissement et de les vendre. »

C’est le cas de l’une des exploitations visitées par Pascal Babaudou, s’étendant sur deux mille hectares en système mixte (8 800 brebis, trois mille agnelles et 75 béliers, 340 mères vaches, 150 génisses et quinze taureaux).

À l’agnelage, aucune intervention humaine n’est pratiquée : pour un autre couple d’éleveurs, cette période est même celle de ses congés !

Systématiquement, des échographies sont effectuées sur tout le troupeau et une brebis vide est réformée.

« Tout n’est pas transposable chez nous mais la notion de productivité du troupeau me semble importante », analyse Pascal Babaudou.

À leur retour, certains éleveurs ont appliqué quelques méthodes néozélandaises comme le pâturage tournant, et un suivi au sein du groupe est toujours en cours.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité