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Chambre d'Agriculture
Des formations autour de l'ACS

Courant mai, la chambre d’Agriculture de région Île-de-France a proposé deux formations autour de l'agriculture de conservation des sols (ACS). Les modules se tiendront de nouveau en juin.

© Archives / illustration

Le pôle grandes cultures du service agronomie de la chambre d’Agriculture de région Île-de-France a proposé deux formations sur la thématique de l’agriculture de conservation des sols (ACS) début mai. Elles ont été co-animées par Sarah Singla, spécialiste en ACS. Ces deux rendez-vous ont rencontré un franc succès et ont beaucoup plu aux stagiaires.

L’ACS est basée sur l’absence de travail du sol, la couverture végétale permanente et la fertilité microbiologique des sols. Elle utilise une multitude de leviers et encourage l’innovation pour permettre une production durable. L’un des premiers leviers de l’ACS est le développement des couverts d’interculture, avec la quantification des éléments nutritifs restitués, pour réduire la dépendance aux engrais minéraux et améliorer l’activité microbiologique des sols. Des innovations notamment en machinisme avec les semoirs directs à double voire triple trémies ont encouragé les apports d’engrais localisés et les cultures associées. De plus, l’ACS, par son principe, modifie considérablement les cycles de minéralisation du carbone et des éléments nutritifs essentiels à la nutrition des plantes et à l’activité biologique dans le sol.

Fertilité des sols et nutrition des plantes

Organisée le 3 mai, la formation Fertilité des sols et nutrition des plantes en agriculture de conservation était animée par Stéphane Boulet. Cette formation a eu pour objectif d’apporter les derniers éléments de savoir afin de mieux comprendre les cycles de recyclage des éléments dans le sol, et d’apporter un regard sur d’autres moyens de nourrir le sol et donc la plante. L’aspect pilotage de la fertilisation a été aussi abordé avec les nouvelles mesures d’analyse de plante ou de sève, et en particulier le rôle des oligo-éléments.

En dernier lieu, les participants ont appréhendé la façon de diminuer la dépendance aux engrais de synthèse et aux produits phytosanitaires grâce à l’optimisation de la fertilité du sol et au rééquilibrage de la nutrition des plantes.

Enfin, cette formation a permis aux stagiaires de mettre en pratique leurs acquis lors d’un diagnostic dans des champs de blé et de colza.

Réussir sa transition vers une fertilité organique et bio

Le lendemain, jeudi 4 mai, c'est la technicienne Louise Van Cranenbroeck qui animait un rendez-vous intitulé Réussir sa transition vers une fertilité organique et biologique en ACS.

L’un des aspects les plus difficiles de l’ACS est de comprendre son système « en transition », et de savoir piloter la fertilité des sols au fur et à mesure de leur amélioration structurelle et microbiologique. Les stagiaires ont acquis plusieurs compétences à l'issue de cette journée, comme la connaissance des facteurs de fertilité biologique des sols, la maîtrise des couverts d’interculture, des formes d’azote et des engrais organiques, ainsi que le pilotage de la fertilité minérale et organique dans un système en transition.

Enfin, cette formation leur a permis d’allier théorie et pratique lors de la visite d’une exploitation en agriculture de conservation.

Deux nouvelles sessions

Deux nouvelles sessions de cette formation sont ouvertes aux inscriptions pour le mois de juin :

  • mercredi 14 juin au Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne) ;
  • mercredi 21 juin à Étampes (Essonne).

Pour vous inscrire, cliquez ici.

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