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Enseignement
Des journées découverte au Campus Saint-Antoine de Marcoussis

Le Campus Saint-Antoine de Marcoussis (Essonne) a organisé des journées 100 % Nature et services pour faire découvrir ses formations aux collégiens.

Le Campus Saint-Antoine d'Apprentis d'Auteuil, situé à Marcoussis (Essonne) et consacré aux formations en lien avec la nature et les services, organisait des journées 100 % Nature et services pour faire découvrir son établissement les 15 et 16 mai dernier. « L'idée est de faire connaître les métiers verts aux collégiens. Certains viennent d'établissements très proches, tandis que d'autres viennent de villes comme Corbeil-Essonnes et découvrent la nature à cette occasion », précise Hélène Matrat, responsable développement et ingénierie de formation du Campus Saint-Antoine. Organisé pour la deuxième année consécutive, l'événement a permis d'accueillir près de 320 collégiens contre seulement 100 l'année dernière.

Au total, 19 ateliers étaient organisés par les élèves du campus allant de la dégustation de miel à l'escape game, en passant par une roue de la fortune, une présentation du potager de l'établissement ou encore une fabrication de bombes à graines. « La mise en place des ateliers est plutôt simple, les élèves sont force de proposition », explique Mme Goas, l'une des deux enseignantes qui met en place ce projet. « Ce sont les élèves qui ont organisé ces journées. Ils ont contacté les établissements scolaires. Cela leur apprend à communiquer, à s'organiser… », ajoute sa collègue Mme Cramagnac.

« Trouver sa voie »

Pour les élèves du campus, cela s'inscrit dans le cadre du Contrôle en cours de formation (CCF). Pierrick Belin, élève en 1re Aménagements paysagers, fait partie du groupe qui organise l'atelier land art. « C'est un art éphémère qui se fait dans la nature, avec des matériaux qu'on trouve sur place qui est voué à disparaître sur le long terme », explique le jeune homme.

Lydie et Sélia sont quant à elles en 1re Services aux personnes et animation des territoires. Elles sont chargées d'accompagner un groupe de collégiens. « Ça change des journées habituelles, on apprend sur le terrain et ça fait partie de notre formation », dit Lydie. « Je trouve que c'est mieux pour les collégiens de voir d'autres élèves leur montrer les formations », ajoute Sélia. Chaque groupe de collégiens a participé à six ou sept ateliers. Rapha, 13 ans, élève au collège Jules-Verne de Villebon-sur-Yvette (Essonne), rencontré à un atelier fleuristerie, était ravi : « Là, on fait un travail qui est plus tranquille et plus collectif. Je n'ai pas l'impression de travailler comme au collège. Je pense que je vais venir ici après ». Alexandre Lothe est lui professeur en Segpa au collège Aimé-Césaire aux Ulis (Essonne). « Nous sommes venus avec douze élèves de 4e pour leur faire découvrir des formations qu'ils ne connaissent pas. Ils sont plutôt issus d'un milieu urbain donc cela ne leur parle pas forcément. C'est en découvrant qu'on peut trouver sa voie », estime-t-il. Yasmine, une de ses élèves, est contente d'être là. « J'aime bien apprendre sur la nature », raconte-t-elle.

La présence du camion L'Aventure du vivant

Le camion L’Aventure du vivant était présent au Campus Saint-Antoine lors de ses journées 100 % Nature et services et faisait partie des ateliers. Mis en place par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le camion circule à travers la France pour faire connaître les métiers et les formations du secteur agricole. « Nous faisons découvrir le monde agricole en mettant à l'aise les jeunes », explique Alexis Gache, animateur au camion L'Aventure du vivant. « Nous pouvons présenter plus de 200 métiers pour les aider à trouver une vocation ou accompagner un projet », estime son collègue Matthieu Rabier.

Evan, 12 ans et élève en section Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) au collège La Nacelle de Corbeil-Essonnes (Essonne), s'enthousiasme sur le simulateur de conduite de tracteur. « C'est vraiment incroyable. J'apprends plein de choses. J'ai réussi à le conduire même si c'est un peu dur dans les virages », raconte-t-il. Evan se voit déjà travailler dans ce domaine là plus tard : « Mon père travaillait dans les espaces verts quand j'était petit. Ma mère dans les plantes. Grâce au simulateur, je saurai déjà un peu comment faire quand je serai en stage vers mes 16 ans ».

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