Aller au contenu principal

Des projets à foison dans la plaine de Versailles (Yvelines)

L’Association patrimoniale de la plaine de Versailles a tenu son assemblée générale annuelle.

Saint-Nom-la-Bretêche (Yvelines), le 6 avril. L’Association patrimoniale de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets a tenu son assemblée générale sous la présidence de Patrick Loisel.
(Photo Bergerie nationale)
Saint-Nom-la-Bretêche (Yvelines), le 6 avril. L’Association patrimoniale de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets a tenu son assemblée générale sous la présidence de Patrick Loisel.
(Photo Bergerie nationale)

Bien que l’Association patrimoniale de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets (Yvelines) n’a pas été choisie pour le programme Leader 2014-2020, elle ne s’arrête pas en route pour autant.

Mercredi 6 avril, l’APPVPA a tenu son assemblée générale à Saint-Nom-la-Bretêche et elle a dévoilé les nombreux projets qu’elle porte sur le territoire. « Nous avions travaillé dur pour monter ces projets dans le cadre de la stratégie Leader », confirme l’animatrice, Marie de Naurois : « Il n’est pas donc question d’abandonner ces idées. Nous les mènerons à terme et nous irons chercher d’autres financements si nécessaire. » 

Ainsi, le projet de « trames vertes » a été lancé avec pour objectif de travailler avec les communes afin de créer « un schéma de cohérence écologique », fait savoir l’animatrice : « Nous lançons par exemple une étude sur les coteaux calcaires qui s’enfrichent et nous allons voir comment nous allons pouvoir les entretenir et les valoriser. »

Autre dossier important, celui des lisières urbaines. « Les villes de notre territoire construisent en ce moment un peu partout où il y a des dents creuses en limite de communes », reprend Marie de Naurois : « L’APPVPA souhaite que les promoteurs en collaboration avec les municipalités réfléchissent à une cohérence sur la frontière entre la ville et les champs et que ces lisières donnent à voir l’agriculture francilienne avec, par exemple, des belvédères ou des chemins. »

Une réunion avec les agriculteurs du territoire devrait bientôt être organisée pour discuter de l’intérêt de créer des échanges entre villes et champs pour développer, notamment, les circuits courts. 

Au cours de cette assemblée générale, l’APPVPA a également fait la part belle à l’agriculture. Depuis quelque temps, l’association a monté un groupe de travail destiné aux producteurs spécialisés. « Les maraîchers, arboriculteurs, horticulteurs... ne sont plus très nombreux et parfois en difficulté », soutient l’animatrice : « L’association cherche à savoir comment les sauver ou les aider à se développer. »

Une quinzaine de paysans est investie dans ces groupes qui planchent sur trois idées : mutualiser la main d’œuvre, partager le matériel et faire du marketing en commun.

Enfin, l’association s’entoure de la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France, de l’Inra et de la ferme expérimentale de Grignon pour un travail de recherche sur les sols agricoles. « Toutes les agricultures sont représentées », insiste d’abord Marie de Naurois : « Nous travaillons sur l’apport de déchets résiduels organiques et l’introduction de légumineuses dans les cultures en substitution aux engrais de synthèse. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Larchant, mercredi 1er juillet. L'unité de méthanisation Biogaz du plateau injecte dans le réseau depuis quelques minutes.
Le méthaniseur Biogaz du plateau injecte dans le réseau
Le méthaniseur Biogaz du plateau à Larchant a été mis en service le mercredi 1er juillet.
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
La Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher a mis en place un comptage par drone au sein de la forêt de Marchenoir pour compter les grands gibiers, un dispositif inédit au sein du département.
Premier comptage de cerfs par drone sur le massif de Marchenoir
Il y a peu de temps a eu lieu un comptage de cerfs élaphes par drone à Marchenoir au sein du département de Loir-et-Cher. Cette…
Publicité