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Des réfugiés formés à la viticulture

Neuf hommes réfugiés en France ont été formés aux travaux de la vigne au lycée viticole d’Amboise. À l’issue de cette formation, plusieurs ont déjà trouvé un emploi.

D’octobre à mai, dans le cadre d’un chantier d’insertion, le lycée viticole d’Amboise a accueilli en formation neuf hommes réfugiés dont la situation est régularisée. Ils sont originaires d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée.

En partenariat avec la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) de Loir-et-Cher et de l’association bio-solidaire Les jardins de Cocagne, l’établissement a formé ces stagiaires aux métiers de la vigne pendant vingt-deux semaines, et sept semaines de stage en entreprise, dans des domaines viticoles de Loir-et-Cher et d’Indre-et-Loire.

Ils ont été formés aux gestes pratiques liés à l’entretien des vignes (plantation, remplacement des pieds manquants, entretien du palissage, taille, travaux en vert, récolte…) ainsi qu’aux opérations mécanisées d’entretien du vignoble (conduite des engins viticoles  : manœuvre, prise de rang, travail avec un outil, entretien courant  ; choix, attelage et réglage de ces matériels) et aux travaux en cave (participation à la réception des vendanges et aux vinifications, mise en bouteille, étiquetage, encartonnage, manutention…).

«  Tout au long de la formation, ils ont eu un accompagnement socio-professionnel pour leur permettre de lever les freins à l’emploi et de favoriser le maintien dans l’emploi. C’est-à-dire accès au logement, aides financières éventuelles, accès à la mobilité, rendez-vous administratifs, etc.  », a remarqué Karine Roumaneix, en charge de la formation au lycée d’Amboise.

Et d’ajouter  : «  Un suivi de stage a également été fait pour qu’ils soient au plus près des attentes et besoins de la profession  ».

Cette belle aventure s’est terminée le 17 mai dernier, avec la remise des attestations de fin de formation aux neufs stagiaires. « Trois personnes ont un CDD, trois autres ont un CDD avec possibilité de prolonger en CDI, et les trois derniers souhaitent s’orienter vers d’autres projets  », a précisé Karine Roumaneix, qui continue de s’occuper d’eux pour favoriser leur établissement dans la vie active française.

Face à la réussite de l’opération, une deuxième session de formation est annoncée, avec un renforcement sur l’apprentissage du français pour limiter la problématique de la barrière de la langue. Le deuxième groupe, composé de huit personnes, sera formé du 1er octobre 2019 au 31 mai 2020.

Doriane Mantez

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