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"Des semis difficiles"

Vincent Paquet, agriculteur à Coullons, nous livre son témoignage sur les semis d’automne.

© A. B.

Vincent Paquet a commencé seul, hors cadre familial. En 2008, il s’installe sur 45 ha à Coullons pour se lancer dans l’agriculture : un secteur qui l’a toujours fait rêver.

Il savait que l’aventure serait semée d’embûches mais il admet que ces deux dernières années sont particulièrement difficiles, précédées de celle de 2016. « Avec l’interdiction du Gaucho et une météo défavorable, nous devons repousser nos semis et avancer dans l’incertitude ».

« À Coullons, ce sont des sols qui nécessitent de les travailler au bon moment. » Et malheureusement pour lui, cette année, la météo n’a pas été clémente.

« Il y a un mois, les sols étaient trop secs, je ne pouvais pas faire grand-chose, et aujourd’hui, ils sont trop humides », explique le professionnel.

Les pluies de ce début de mois d’octobre se sont élevées à 130 mm, plus 50 mm au mois de septembre.« Je sais qu’ici à Coullons, je ne ferai plus rien dans de bonnes conditions. Je ne peux plus aller dans mes champs. »

De plus, les sols de son exploitation ne possèdent pas beaucoup de terres végétales. Le potentiel de rendement est donc limité.

Seule solution pour Vincent Paquet, se rabattre sur les cultures de printemps. L’alternative pour lui est de tenter le tournesol, l’orge de printemps ou le millet : « Ce qui s’adapte bien ici, comme nous n’avons pas des sols très profonds ».

L’agriculteur a donc définitivement renoncé à ses semis d’automne 2020. « Selon moi, il vaut mieux ne rien faire, que de faire 50 % du rendement habituel. »

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