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Des solutions numériques pour demain

Végépolys a organisé un atelier « Nouvelles technologies pour la filière semences et plants mercredi 4 juillet à la Cité de l'Agriculture à Orléans.

Aurélien Pannetier animait l'atelier
Aurélien Pannetier animait l'atelier
© Sabrina Beaudoin

Végépolys a organisé, dans le cadre du CAP Filières 2015-2019, un atelier « Nouvelles technologies pour la filière semences et plants » mercredi 4 juillet à la Cité de l'Agriculture à Orléans. Les acteurs de la filière étaient présents pour plancher sur les solutions numériques de demain. « L'objectif de cet atelier est de faire découvrir le champ du possible des nouvelles technologies pour la filière semences et plants, de recenser les besoins en nouvelles technologies et d'imaginer les solutions numériques pour demain » débute Aurélien Pannetier, Chargé de mission Région Centre-Val de Loire Végépolys.


Dans un premier temps, un panorama des nouvelles technologies qui existent déjà a été réalisé. Salah Eddine Boumerfeg, Chargé de projet stagiaire Végépolys a évoqué plusieurs systèmes qui existaient pour le désherbage comme par exemple :
o Le désherbeur à micro ondes à une puissance de 8 kW du Docteur australien Graham Brodie, utilisé sur pommes de terre notamment, il détruit les adventices de l'inter-rang en un seul passage et les bio agresseurs présents dans les 5 premiers centimètres.
o L'électro herbicide de Zasso. Cela cible la partie aérienne et racinaire des plantes indésirables en utilisant des méthodes avancées de haute tension 5 000 - 15 000 volts. La destruction électro-physique des mauvaises herbes ne laisse aucun résidu.
o Le Robot autonome EcoRobotix détenu par la Chambre d'agriculture qui permet un désherbage chimique ciblé et précis directement sur l'adventice.
o Désherbage assisté par caméra notamment avec le système Garford où il est possible de suivre avec précision les rangs (même étroits).
Le chargé de projet stagiaire a présenté d'autres technologies comme les capteurs de suivis de cultures, les systèmes de télémétries météo, la cartographie des sols ou encore quelques OAD à disposition de l'agriculteur.


Plus spécifiquement lié à la filière semences et plants, le triage des semences a été mentionné.
o Gilles Girault, de Synairgidrone, a présenté son drone qui est utilisé dans la culture de semences potagères notamment mais aussi en tournesol et maïs. Il permet d'obtenir un dénombrement de plante, de détecter les adventices ou les maladies par simple photo ou par orthophotos (assemblage de photos). Le drone est équipé d'un appareil photo très précis qui permet de prendre 100 à 130 photos par hectare. La réglementation exige que le périmètre de vol soit de un kilomètre et d'une hauteur de 150 m.
o Matthias Carrière de Naio a mis en lumières le robot Oz. Une centaine de machines sont actuellement en service, dont 10 % en production de semences. Le guidage du robot Oz se fait par laser en se repérant à la bonne culture et par caméra. Il va à 1,5 km/h et passe entre les rangs. Le Dino, un robot enjambeur pour le désherbage mécanique des légumes en planches est adaptable et évolutif. Il est possible de changer les outils de travail, comme sur un tracteur, pour les adapter à votre sol et à vos cultures.
o Le capteur AQiT-sensor, présenté par Colin Chaballier de Carbon Bee, repose sur une nouvelle technologie de camera et d'analyse en intelligence artificielle dédiée aux végétaux, qui s'adapte sur drone, tracteur ou smartphone. Ces outils de nouvelle génération pour automatiser l'analyse de santé des plantes permettent de mieux anticiper la gestion des cultures.
Jusque là, rien de nouveau. C'est pourquoi durant la matinée de travail, les acteurs de la filière présents se sont penchés sur la question des besoins.

Que recherche l'agriculteur ?

La suite dans notre édition de cette semaine.

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