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Des subventions pour s'équiper contre les aléas climatiques

Un dispositif d'aide, réservé aux assurés risque climatique, pour investir dans du matériel permettant de faire face aux aléas climatiques de plus en plus récurrents, tels que gel, grêle, vent, sécheresse, est ouvert.

Les protections contre le gel font partie des matériels éligibles.
Les protections contre le gel font partie des matériels éligibles.
© Illustration

Une nouvelle subvention nationale vient de voir le jour. Elle a pour objet d’aider les investissements permettant d’améliorer la résilience individuelle des exploitations agricoles face aux aléas climatiques dont la fréquence augmente (gel, grêle, sécheresse, cyclones, ouragan, tornade). Le dispositif est réservé aux demandeurs disposant d’une assurance risque climatique.

Les matériels éligibles correspondent aux matériels de protection contre le gel, la grêle, la sécheresse, le vent… Le montant minimal des dépenses présentées dans la demande d’aide est fixé à 2 000 euros et le plafond de dépenses éligibles est de 40 000 euros HT par exploitation. Il est majoré à 150 000 euros HT pour les Cuma, ainsi que pour les Associations syndicales autorisées intervenant pour l’irrigation collective. Le taux de l’aide est fixé à 40 % du coût hors taxes des investissements. Pour les demandes portées par les entreprises dont les nouveaux installés et/ou les jeunes agriculteurs détiennent au moins 20 % du capital social, le taux de base est majoré de 10 points. Pour celles déposées par les Cuma, le taux est également majoré de 10 points.

À titre d’exemple, les matériels concernés peuvent être des bâches antigel, des éoliennes mobiles, des systèmes de micro-aspersion, d’alerte, ou même des haies naturelles brise-vent… En ce qui concerne la lutte contre la sécheresse, on retrouve dans la liste du matériel aidé les dispositifs de stockage ou de traitement des eaux de pluie, les goutte-à-goutte, les géotextiles nécessaires pour faire une retenue d’eau, les pivots basse pression…

Ce programme est ouvert jusqu’à la fin de l’année 2023, mais le montant maximum de l’enveloppe est fixe et pourrait bien fondre comme neige au soleil.

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