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Des yaourts grecs avec du lait yvelinois

Trois jeunes yvelinois qui se sont lancés dans la fabrication artisanale de yaourts grecs seront présents au stand Ile-de-France du Salon de l’agriculture.

Bouafle (Yvelines), le 23 février. Benoît (à droite) et Maximilien ont lancé leur entreprise de fabrication de yaourts grecs avec du lait local en novembre 2014. Ils seront présents au Salon de l’agriculture.
Bouafle (Yvelines), le 23 février. Benoît (à droite) et Maximilien ont lancé leur entreprise de fabrication de yaourts grecs avec du lait local en novembre 2014. Ils seront présents au Salon de l’agriculture.

Leur entreprise I-grec est encore jeune et pourtant, ils sont déjà présents dans la cour des grands. Depuis un peu plus d’un an, Benoît, Maximilien et Haris fabriquent des yaourts grecs dans le sous-sol — aménagé en laboratoire — de la maison des parents de Benoît, à Bouafle (Yvelines).

Présenté comme cela, on penserait à un projet farfelu et pourtant, c’est très sérieux. Le trio a même été primé au concours général agricole en 2015.

Cette année, ils sont de retour au Salon de l’agriculture avec un emplacement rien qu’à eux sur le stand de l’Ile-de-France.

Tout est parti du voyage australien de Benoît en 2013. Le jeune homme y a passé un an et trouvé du travail dans une entreprise... de fabrication de yaourts grecs. Il trouve alors le concept « intéressant, peu exploité et surtout très porteur ».

De retour en France, il rapporte avec lui la recette et après quelques essais, se lance dans l’aventure avec ses deux copains de lycée. 

« Nous avons légèrement adapté la recette au goût des Français, la nôtre est beaucoup moins sucrée », racontent Benoît et Maximilien, qui accordent aussi une grande importance au choix des matières premières : « Nous sommes attentifs à la qualité du produit que nous fabriquons. Le lait vient de la ferme de Thiverval-Grignon, la poudre de lait, d’Isigny-Sainte-Mère, et la confiture, du maître en la matière : Stéphan Perrotte. »

Les jeunes entrepreneurs ont débuté en vendant leurs yaourts sur les marchés de Versailles et de Bouafle, d’où ils sont originaires. Puis, ils ont séduit l’enseigne Monoprix, des restaurateurs et quelques épiceries fines.

Aujourd’hui, ils produisent, entièrement à la main, « six parfums différents en plus du nature, ce qui représente trois mille petits pots et une demi-tonne de lait par semaine ».

Au Salon de l’agriculture, le volume devrait doubler. « Nous prévoyons d’écouler pas loin d’une tonne de lait », sourient-ils : « Nous proposerons nos produits à la vente ainsi qu’un bar à yaourts où chacun pourra composer son pot à déguster instantanément. »

D’ici à l’année prochaine, le trio prévoit de déménager du sous-sol familial pour un entrepôt plus grand afin de développer, notamment, leur capacité de production.

Les idées ne manquent pas. Ainsi à l’avenir, ils pourraient aussi proposer des recettes salées et envisagent même un jour « de créer leur propre élevage de vaches laitières pour maîtriser toute la chaîne de fabrication ». 

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