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Développer le semis direct avec du matériel en Cuma

Après avoir acquis un semoir Weaving en 2018 pour développer le semis direct, la Cuma de la Vieille Seine (sud Seine-et-Marne) vient de s’équiper d’un outil Simtech.

« Nous cherchions à cultiver autrement. Pour ma part, j’étais sensible à l’érosion des sols, d’autres cherchaient à gagner du temps en étant plus efficaces et en réduisant les frais d’usure en travaillant moins le sol. Mais souvent c’était un mix des deux. D’ailleurs, nous avions tous suivi les formations d’une structure de conseil qui nous ont ouvert aux techniques simplifiées et à l’agriculture de conservation », explique Louis-Daniel Champy, président de la Cuma de la Vieille Seine qui possède deux semoirs destinés aux techniques simplifiées.

Créée autour des années 1990, la Cuma de la Vieille Seine compte aujourd’hui huit adhérents — et bientôt un neuvième. Elle s’est constituée autour d’un broyeur avant de s’élargir à un quad, une remorque et aujourd’hui à deux semoirs.

Ainsi, dès 2018, quatre adhérents, pour une surface engagée de 550 hectares, ont acquis un semoir Weawing GD 600 T, un constructeur britannique. Ce matériel permet de ne pas déranger le sol, mais aussi un gain de temps et d’énergie. Il évite de labourer le champ.

Cela a aussi l’avantage de rendre le sol plus solide face aux passages des engins agricoles et de ne pas bouleverser la vie du sol et donc de garder l’eau, qui ne s’évapore plus face à l’air et au soleil. En conséquence, l’enracinement est facilité.

« Dès la première année, nous avons voulu nous faire la main dans toutes les conditions : sèches à très humides, couvert sur culture déjà en place, colza, etc. Toutefois, ce semoir qui permet de mettre jusqu’à trois graines différentes ou de l’associer à de l’engrais, est au final utilisé à 80 % en semis direct.

Cette machine permet, grâce à deux disques inclinés de creuser un fin sillon dans lequel une soufflerie vient déposer une graine de taille plus ou moins importante, selon le souhait de l’agriculteur. Le passage d’une roulette permet ensuite de reboucher ce sillon.

Le système est conçu de manière à ce que la profondeur soit constante. Grâce à un système électronique, l’utilisateur règle la profondeur du sillon souhaitée et celle-ci est maintenue par le jeu de suspensions.

Si ce semoir est adapté aux conditions britanniques, humides et avec des couverts importants, des difficultés apparaissaient en conditions très sèches et en l’absence de couvert, en particulier avec des terres collantes. Décision a donc été prise d’acquérir un second semoir.

Deux adhérents les ont rejoints, portant la surface engagée à 770 hectares. Le groupe a opté pour un semoir à dent Simtech, le Ait-­Schison T-sem 600, qui permettra de travailler un sol plus dur. Il permettra aussi de réaliser plusieurs cultures simultanément, et de verser des engrais liquides.

Composé de trente dents accompagnées de disques tranchants, les deux trémies pour les graines sont complétées d’une citerne pour l’engrais liquide. Bien que peu adapté aux couverts, ce semoir aidera à la minéralisation du sol et sera utilisable en temps sec comme humide, le but étant que les deux semoirs soient complémentaires.

 

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