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[Dossier « enseignement »] Une année plutôt calme à Sully

L’établissement agricole privé de Magnanville (Yvelines) fait sa rentrée avec des effectifs stables et de nombreux projets.

C’est la septième rentrée du chef d’établissement Sébastien Mingot.
C’est la septième rentrée du chef d’établissement Sébastien Mingot.

Après une année 2016 fournie et des travaux qui se sont étalés de 2013 à 2016, la rentrée 2017 s’annonce plutôt calme au lycée agricole privé Sully de Magnanville.

2016 avait vu l’ouverture de l’internat des BTS et avait concerné 12 classes pour 245 élèves. La rentrée 2017 concernera 238 élèves et 11 classes toutes dédiées à l’enseignement agricole de la 4e au BTS.

C’est la septième rentrée du chef d’établissement Sébastien Mingot qui l’a préparée avec la présidente du conseil d’administration, Christelle Moquereau : « Notre paradoxe, c’est qu’on est dans un département fortement dédié à la production végétale alors qu’on forme surtout des jeunes à la production animale. On a les filières de production végétale mais malheureusement elles restent peu attrayantes aux yeux des élèves et on a du mal à les faire connaître de manière non péjorative ; c’est un secteur où il y a de l’emploi mais il est actuellement touché par la crise. Et la communication qui en est parfois faite par certains médias lors des scandales sanitaires n’aide pas. », détaille-t-il.

Et d’ajouter : « Dans le monde de l’éducation, on constate plus globalement que l’éducation agricole est laissée de côté alors que c’est un secteur dynamique avec de l’employabilité derrière. »

Aujourd’hui, la durée des études s’est allongée, allant vers une spécialisation croissante alors qu’il y a dix ans un jeune pouvait s’insérer sur le marché de l’emploi avec un simple bac pro ou un BTSA : « Chez nous 90 % des BTS et des bacheliers continuent. En BTS ils s’orientent vers des licences professionnelles et une année de spécialisation. Pour les bacheliers STAV (aménagement ou production) c’est très diversifié et cela concerne toutes les études supérieures. En fait les diplômes ne sont plus une fin en soi. On vient ici pour continuer des études », note Sébastien Mingot.

Le recrutement des élèves s’opère grâce à Internet et au bouche à oreille.

Les projets d’évolution de l’établissement pour 2018 vont vers l’agro-équipement avec un projet d’ouverture de classe aux bacs pro avec le soutien de la région Ile-de-France et de la Direction régionale et interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (Driaaf).

Une filière dynamique avec beaucoup d’emplois derrière sauf qu’il n’y a pas assez de jeunes candidats.

« On a déjà proposé ce bac en apprentissage mais on veut l’ouvrir en formation initiale », précise Sébastien Mingot. Le gros projet de cette année concernera l’acquisition d’un drone qui sera destiné aux bacs professionnels.

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