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[Dossier « enseignement »] Une formation « Tremplin » ouvre à Efagrir

Le lycée Efagrir-Franz Stock de Mignières (Eure-et-Loir) met en place une formation post-bac pour les étudiants de 17 à 25 ans, qui, après un échec, cherchent ou veulent changer d’orientation.

Le 5 juillet, à Mignières. La directrice du LEAP Efagrir-Franz Stock, Brigitte Lecourt, annonce la mise en place d’une formation post-bac au sein de son établissement.
Le 5 juillet, à Mignières. La directrice du LEAP Efagrir-Franz Stock, Brigitte Lecourt, annonce la mise en place d’une formation post-bac au sein de son établissement.

« Notre équipe en a fait le constat : il y a beaucoup d’étudiants largués en post-bac, il y a pas mal d’échecs à la fac par exemple. Ils s’inscrivent et constatent un peu plus tard qu’ils n’ont pas fait le bon choix », souligne la directrice du LEAP Efagrir-Franz Stock de Mignières, Brigitte Lecourt. « Alors, nous avons cherché un moyen pour aider ces jeunes perdus dans la nature à rebondir sur un réel projet ».

Aussi, l’établissement chartrain va mettre en place une formation baptisée « Tremplin », ouverte aux jeunes de 17 à 25 ans, titulaires d’un bac.

Celle-ci se déroulera de janvier à juin, en décalage avec le calendrier scolaire. Elle va s’attacher à renforcer les connaissances générales et la confiance en soi de ces jeunes par le biais de projets. La moitié du cursus se déroulera sous forme de stages en milieu professionnel, adaptés aux envies et aux compétences de l’élève.

Ces stages se dérouleront en France mais aussi à l’étranger, durant un mois, pour développer l’adaptabilité, l’autonomie et renforcer la pratique d’une langue étrangère.

Pour les encadrer, l’établissement fera appel à une équipe de formateurs adaptée à toutes les pédagogies. Il mettra également à leur disposition son réseau de professionnels, d’entreprises et d’associations.

« Nous allons travailler sur l’accueil des jeunes issus de parcours différents et sur leurs freins. Nous voulons construire une passerelle entre ce qu’ils ont raté et leurs projets. Je l’ai déjà montée ailleurs, ça fonctionne », relève Brigitte Lecourt.

Une quinzaine de jeunes pourra intégrer cette formation.

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