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Dossier pulvérisateurs

Bien choisir son pulvérisateur en fonction de ses besoins Rémi Thierry présente son 460 Stilla Caruelle à Sepeaux.

Rémi Thierry est équipé d’un pulvérisateur Caruelle 460 Stilla.
Rémi Thierry est équipé d’un pulvérisateur Caruelle 460 Stilla.
© Loiret agricole et rural

Rémi Thierry, agriculteur à Sépeaux dans l’Yonne, a acheté un Caruelle 460 Stilla en janvier 2015. Après avoir essayé un 320 S et un 400 S toujours chez Caruelle, l’agriculteur est passé au niveau supérieur avec ce pulvérisateur en pré-série.  Rémi Thierry voulait répondre à quelques critères comme l’acquisition d’une cuve suffisamment importante pour limiter ses déplacements.

Rémi Thierry a 270 hectares en pulvérisation, blé, orge de brasserie, colza et avoine pour l’alimentation humaine. Ses parcelles sont positionnées sur plusieurs communes, les déplacements en tracteur sont donc fréquents.

« Je fais tout l’engrais liquide plus tous les traitements sur une exploitation qui fait en pulvérisation 270 hectares. J’ai pris une cuve de 4600 litres parce que ça correspond à mon parcellaire. Ça m’évite des voyages sur la route. Comme je suis seul quand je fais l’engrais liquide, avoir une grande capacité était importante » explique l’agriculteur. « Quand je ne fais pas d’engrais liquide, il est surdimensionné pour moi, car je fais des traitements herbicides ou fongicides à 50 litres par hectare, c’est un peu trop lourd à trainer. Si je n’avais pas d’engrais liquide à faire, un 3000 litres me suffirait largement ! » avoue-t-il.

Rémi Thierry a donc choisi son pulvérisateur par rapport à sa capacité mais pas seulement. Il a cherché un matériel qui répond à tous ses besoins. « J’ai un pulvérisateur sur mesure pour moi. La capacité de la cuve me convient pleinement, ainsi que toutes les caractéristiques du matériel. Par exemple, je voulais une rampe en repliage 3 bras pour qu’elle ne soit pas au dessus du tracteur, celle-ci c’est une 30 m en repliage 3 bras et c’est une première chez Caruelle. Comme je fais du bas volume, ce que je reprochais au modèle antérieur, c’est le fond de cuve qui n’était pas assez prononcé alors j’avais des désamorçages à 50 l / 100 l selon les dévers. Avec celui-ci, je n’ai plus ce souci-là.  J’ai aussi pris une option circulation continue avec assistance d’air et c’est un réel confort. C’est très précis, la réaction est instantanée quand on ouvre ou quand on coupe. J’ai beaucoup de parcelles en pointe et j’ai 10 tronçons de 3 m alors cela m’apporte une certaine économie de produits. L’incorporateur a fait des progrès aussi, le produit passe mieux » explique-t-il.

Le rinçage est une étape importante dans l’utilisation du pulvérisateur. Depuis la cabine du tracteur il est possible de lancer le mode nettoyage des rampes ou des accessoires. Un dispositif de rinçage au champ est aussi disponible. En plus de cela, la sécurité a été mis en avant selon l’agriculteur. « Au niveau du rinçage du bidon, je suis pleinement satisfait. Il y a une tablette très pratique et le rince bidon offre plus de sécurité. Il faut appuyer par une pression pour que le rince bidon se déclenche. On n’a plus de risque de prendre du produit en plein visage » souligne-t-il.

La rampe offre un suivi de terrain. Il y a des sondes de chaque côté qui permettent de régler la hauteur de la rampe par rapport à la culture. Il y a une géométrie variable de chaque côté. Pour l’agriculteur, la réactivité n’est pas encore tout à fait au point.

Avec son nouvel engin, Rémi Thierry est plus à l’aise au volant « Ce que j’apprécie beaucoup c’est que le châssis est moins long. Il est plus compact. Ce pulvérisateurest équipé d’un essieu suiveur et d’un gyroscope. Ainsi, il suit les roues du tracteur et n’écrase pas la culture » confie-t-il.

Seul hic avec ce nouveau pulvé, disposer d’un tracteur puissant à l’avant. « J’ai 185ch à l’avant et c’est ce qu’il faut. Le pulvérisateurest plus lourd, plus massif, il faut des chevaux devant… » précise-t-il.

Retrouvez nos cinq pages du dossier pulvérisateurs dans la parution du 18 Mars 2016

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