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Du local dans les assiettes des collégiens loir-et-chériens

La FDSEA de Loir-et-Cher et le Conseil départemental ont visité deux exploitations sur le thème « découvrir les circuits de proximité dans la restauration des collégiens », le 15 décembre dernier à Muides-sur-Loire (Loir-et-Cher).

Vendredi 15 décembre, Florent Leprêtre, président de la FDSEA de Loir-et-Cher et Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental se sont rendus sur deux exploitations agricoles situées à Muides-sur-Loire qui approvisionnent les collèges du département : La Ferme Vaucher et le Domaine du Croc du Merle.

« Nous souhaitons que les jeunes Loir-et-Chériens puissent profiter de produits locaux. C’est pourquoi, nous mettons tout en œuvre pour favoriser les circuits de proximité dans l’approvisionnement des restaurants scolaires. Ainsi nous soutenons notre agriculture locale tout en apportant une alimentation de qualité pour nos collégiens », a souligné Nicolas Perruchot.

La visite a commencé sur l’exploitation du GAEC Vaucher, où sont élevés des bovins de race à viande (Charolaise et Salers).

Une grande partie de l’année, les 220 vaches allaitantes avec veaux, 90 génisses de deux ans, 90 génisses d’un an, 120 taurillons et 10 taureaux pâturent dans les prairies de Sologne et du Val de Loire.

En hiver, les bêtes sont en stabulation libre sur paille, nourries avec les fourrages de l’exploitation.

« Les perspectives d’avenir sont vastes avec un rôle majeur à jouer vis-à-vis de l’environnement, l’économie locale et l’emploi, mais la concurrence déloyale venue d’autres pays (de l’Est et d’Amérique) et une politique française qui ne va pas dans le sens des économies sont des freins au développement des activités », a assuré Florent Leprêtre.

La visite s’est poursuivie au Domaine du Croc du Merle, qui se partage entre exploitation laitière et domaine viticole.

Anne-Marie Hahusseau, son fils Damien et Nicolas Avrain gèrent l’ensemble des activités de l’exploitation qui met aujourd’hui en valeur 10 hectares de vignes en AOC Cheverny, le lait d’une centaine de vaches laitières et environ 250 hectares de cultures qui servent en majorité à nourrir le cheptel.

« Nous sommes en plein réorganisation, ce n’est pas évident de gérer la croissance. Les produits de proximité fonctionnent bien, mais est-ce que ça va durer ? En attendant, nous venons d’investir dans une yaourtière qui produira 1 500 yaourts par heure contre les 1 000 par jour que nous remplissions à la main ! La mécanisation nous aide à nous développer… », a précisé la gérante.

« De la fourche à la fourchette ou la cuillère, ces deux exploitations visitées aujourd’hui sont un exemple positif que l’agriculture en Loir-et-Cher évolue, et que les agriculteurs sont acteurs de leur métier de demain, de l’occupation du territoire et génèrent de l’économie circulaire », a déclaré Florent Leprêtre.

Cette matinée s’est conclue au collège Pierre-de-Ronsard, à Mer, avec la dégustation d’un repas type, préparé avec les aliments des producteurs rencontrés précédemment.

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