Moissonneuses-batteuses : du mouvement, donc de l'usure
Nature du terrain, surface de travail, durée d’utilisation, type de cultures récoltées participent à l’usure de la moissonneuse-batteuse. Les conseils d'un spécialiste.
Nature du terrain, surface de travail, durée d’utilisation, type de cultures récoltées participent à l’usure de la moissonneuse-batteuse. Les conseils d'un spécialiste.
Comme toute machine sollicitée, une moissonneuse-batteuse s’use avec le temps. Elle n’échappe pas à la règle. « Dès lors qu’une pièce est en mouvement, elle est soumise à un risque d’usure », rappelle Gilles Edouard, commercial chez Basset Agri. Le degré et la rapidité de cette usure varient selon plusieurs facteurs : le type de machine (hybride, axiale ou conventionnelle), la nature du terrain (présence de cailloux, de poussière, etc.), la surface de travail et la durée d’utilisation, mais aussi le type de cultures récoltées — les pailles de tournesol, de chanvre, de sarrasin et de maïs étant plus abrasives. « Une moissonneuse utilisée par une ETA (Entreprise de travaux agricoles) présente souvent une usure plus rapide des pneumatiques, du fait de déplacements plus fréquents, précise Gilles Edouard. Les roulements, la fusée arrière, la transmission, les roues avant, les freins ou encore le système hydraulique sont aussi concernés.