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Interview
Dylan Thomin, de JA national à JA 45

Dylan Thomin, 26 ans, est administrateur à Jeunes agriculteurs Loiret. Le jeune homme n'est pas inconnu du syndicat, en 2021 il était au national.

Dylan Thomin est administrateur à JA Loiret.
Dylan Thomin est administrateur à JA Loiret.
© JA 45

Parlez-nous de votre parcours…

Dylan Thomin : J’ai fait un bac pro Agroéquipement et un BTS que j’ai dû arrêter après des soucis de santé pour revenir sur l’exploitation familiale. Je pensais reprendre les études mais finalement je n’ai jamais ressenti l’envie de reprendre les crayons et me repencher sur les cahiers. Je suis donc resté dans le monde du travail où j’étais à mi-temps chez mes parents et chez un agriculteur qui produisait des pommes de terre et des oignons.

Songez-vous à reprendre l’exploitation ?

Pour l’instant je n’y pense pas car mon père a encore des années à faire. En revanche, il est sûr que je vais prendre des parts dans l’entreprise de travaux agricoles qu’il possède.

Comment êtes-vous arrivé chez Jeunes agriculteurs ? Quel est votre parcours syndical ?

Pour commencer, j’ai connu le syndicat en parlant avec des amis. Après j’ai fait partie des Jeunes agriculteurs du Pithiverais et très vite j’ai eu la chance de remplacer un administrateur au national. C’est comme ça que je me suis rapidement retrouvé à JA Nat. C’était il y a trois ans et je l’ai remplacé pendant un an. J’ai ensuite repris des études en géopolitique grâce à Jeunes agriculteurs.

Pouvez-vous en dire plus ?

Cette formation de 24 jours sur un an était proposée par l’Institut de formation des cadres paysans (Ifocap). Elle m’a permis de découvrir d’autres aspects du monde agricole, d’étudier l'évolution de l’agriculture de ses débuts à aujourd’hui. Nous nous sommes aussi penchés sur la prise de parole en public et comment être un leader en tant que patron. C’était vraiment très enrichissant, l’ouverture d’esprit était très intéressante.

Qu'avez-vous fait après ?

À la suite de cette formation, j’ai continué mon mandat au national. Mais assez vite l’entreprise familiale a évolué et j’avais beaucoup de travail. Je me suis donc consacré à l’exploitation dans laquelle je suis salarié.

Que vous a apporté l’échelon national de JA ?

Ce dont je me souviens surtout, c’est l’ouverture d’esprit, mais aussi le fait de découvrir et de travailler sur tous les types d’agricultures. Ça permet de voir des visions totalement différentes. À travers le national, j’ai pu voir toutes les problématiques qui existent sur le territoire. J’ai aussi pu défendre les agriculteurs à travers quelques dossiers qui m’intéressaient. Je me suis d’ailleurs occupé du sujet des légumes, que je connais bien. J’ai participé à une session fruits et légumes durant une semaine.

Au cœur de Jeunes agriculteurs national, vous avez pu voir l’utilité d’un tel syndicat…

C’est certain ! On se rend compte que le syndicat permet d’avoir des gens qui vont à la rencontre des politiques ou même des chefs d’entreprise. JA a cette force de nous représenter pour répondre au mieux à nos difficultés.

Après le national, vous êtes reparti en canton et maintenant au département, pourquoi ?

Au vu des problèmes que rencontre le monde agricole, je pense qu’il est important de s’engager. C’est bien de dire derrière sa télévision ce qu’il faudrait faire, mais c’est quand même mieux d’être sur le terrain et de le faire !

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