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Ébly diversifie sa production à Marboué

Mars food France et Ébly ont inauguré le 29 septembre à Marboué, une nouvelle ligne de production d’où sortent d’inédits mélanges de céréales.

Le 29 septembre, à Marboué. Il est rare de pouvoir pénétrer au sein de l’usine Ébly, de nombreux élus ont pu le faire à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle ligne de production.
Le 29 septembre, à Marboué. Il est rare de pouvoir pénétrer au sein de l’usine Ébly, de nombreux élus ont pu le faire à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle ligne de production.

Forts de trois années de belle croissance — +7 % en 2015 —, le groupe familial Mars food France et Ébly SAS, ont décidé de créer une ligne de production afin de proposer à leur clientèle quatre mélanges inédits de céréales. Ainsi, en plus du riz et du blé, les paquets jaunes (Ébly) et les paquets oranges (Uncle Ben’s) pourront aussi contenir du quinoa, du couscous ou du sarrasin.

Pour inaugurer cette nouvelle ligne, les élus et la presse ont été invités à une visite du site de Marboué, le 29 septembre.

Et pour entrer dans l’usine, il a fallu montrer patte propre. De fait, tout le monde a été contraint de laisser au vestiaire ses effets métalliques, portables et autres bijoux au profit de chaussures de protection, blouse, gilet jaune, charlotte et bouchons d’oreilles, puis de se laver consciencieusement les mains. Sécurité alimentaire oblige.

« C’est ici qu’arrive la matière première », a expliqué notre guide dans une pièce où le contenu de big-bags ou de sacs était — après préparation — conduit vers la ligne de production, précisant : « d’habitude le blé dur — environ dix mille tonnes par an livrées par Axéréal, ndlr — est produit localement, mais cette année nous avons été obligé de le faire venir du sud de la France », a-t-elle remué dans la plaie.

La double ligne de production est dans une vaste salle contigüe.

C’est là que les céréales sont automatiquement ensachées, que les sachets sont rangés par trois dans leurs boîtes en carton et que les boîtes sont préparées pour leur expédition, la seule opération manuelle du processus.

Pour assurer cette nouvelle production, les dirigeants ont modifié l’organisation interne de l’usine passant à un système en 4x8, investit un peu plus d’un million d’euros et embauché une vingtaine de personnes — neuf postes sont encore à pourvoir.

L’usine produit environ douze tonnes de ces nouveaux mélanges de céréales par jour, destinées aux marchés français, belge, suisse et d’outre-Manche.

Dans son discours, le vice-président du conseil régional, Harold Huwart, a évoqué la constitution d’un pôle régional agro-alimentaire « équivalent à ceux qui existent déjà pour la cosmétique ou la pharmacie. Il faut rassembler tout le monde, le travail ne fait que commencer », a-t-il lancé.

De son côté, le député Philippe Vigier a enjoint les dirigeant de la société à devenir partenaire du campus du Champs des possibles : « Andros nous a déjà rejoint, vous êtes attendus ».

Selon lui, dans le secteur agro-alimentaire, « la France ne gagnera qu’avec l’innovation ».

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