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Édouard Caekaert, de la ferme à la caserne

Jeune agriculteur dans le Loiret, Édouard Caekaert a plusieurs casquettes. Depuis un an, en plus de son exploitation, il est pompier volontaire dans son village.

Édouard Caeckaert et sa femme Marine sur leur exploitation.
Édouard Caeckaert et sa femme Marine sur leur exploitation.
© JA45

Depuis février 2018, Édouard Caekaert et sa femme Marine sont installés en polyculture et élevage à Chevry-sous-le-Bignon, à l’est du département. Mais Édouard n’est pas un JA comme les autres. En plus de s’occuper de son exploitation et de s’investir dans le syndicat en tant que secrétaire général départemental, le jeune trentenaire est aussi pompier volontaire. Si de nombreux jeunes ont la passion des soldats du feu depuis leur plus tendre enfance, pour Édouard, c’est différent : « Je n’ai jamais été jeune sapeur-pompier et je n’ai d’ailleurs jamais aspiré à devenir un jour pompier ! ».

C’est la vision de la caserne en face de la fenêtre de sa ferme qui a nourri en lui l’idée de le devenir. « Le centre est à deux pas de chez moi et je dois dire que j’aime aider. C’est d’ailleurs pour ça que je suis rentré chez JA. » Il saute le pas un peu avant la période Covid et commence à se former au métier de pompier. « Dans notre activité, nous sommes assez indépendants et il est possible de se dégager du temps. Donc pour moi tout était réuni pour que je me lance », explique le jeune homme. Si durant la pandémie il a été plus compliqué pour lui de se rendre en formation, il y retourne assidûment depuis un peu plus d’un an.

La gestion des risques

Car avant de pouvoir aller combattre le feu ou sauver des vies, il est important de se former. C’est ce que fait Édouard régulièrement : « J’ai appris à faire les gestes qui sauvent. Dans un mois j’ai une formation incendie ». En plus de se former à un nouveau métier, son apprentissage lui permet de mieux appréhender les dangers qu’il pourrait rencontrer en tant qu’agriculteur. « Nous avons un métier assez dangereux avec pas mal de risques. Le fait de devenir pompier volontaire permet de mieux anticiper certaines situations, de ne pas faire n’importe quoi et de savoir quoi dire aux secours. En rentrant dans cette institution, l’idée était aussi d’en apprendre un peu plus ». Dans sa caserne, 100 % sont pompiers volontaires et 13 nouveaux sont venus renforcer l’effectif. « C’est un véritable groupe d’amis qui s’engage. Nous sommes d’ailleurs trois agriculteurs », précise le jeune homme.

Une activité qui demande de l'organisation

Pour gérer au mieux ses périodes de formation et son activité à la ferme, Édouard fait appel au Service de remplacement. La convention signée par le Crédit mutuel et le défraiement par les pompiers lui permettent de ne pas perdre d’argent quand il n’est pas sur l’exploitation.

Aussi bien chez Jeunes agriculteurs que chez les pompiers, on comprend que c'est l'engagement qui anime Édouard Caekaert.

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