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Elevage : les cotations progressent en charolais et en vache laitière

Les cotations de FranceAgriMer pour les gros bovins entrée abattoirs montrent globalement une hausse des cotations notamment pour les animaux de type laitier et de race charolaise.

© Vincent Motin

La hausse atteint rarement les 0,05EUR/kg, mais elle est plus prononcée dans ces deux catégories qu'ailleurs. «En taurillon, c'est un peu compliqué de se prononcer sur les cours. Le marché jusqu'à la fin juin était sur une pente positive du fait d'un manque relatif d'animaux pour l'export. Entre la canicule et la crise grecque, il est encore un peu tôt pour donner des évolutions de prix», avance Fabien Champion, chef de projet conjoncture viande bovine à l'Institut de l'élevage. De son côté Caroline Monniot, également chef de projet conjoncture viande bovine à l'Institut de l'élevage, confirme que «les cotations des vaches laitières progressent plus vite qu'en vaches allaitantes». Elle parle de «rattrapage» par rapport à l'an passé. «Les vaches allaitantes gagnent en valeur ajoutée au travers de la viande piécée dont la consommation est en recul. Une décapitalisation est tout à fait probable avec la sécheresse», commente-t-elle. Déjà l'Institut de l'élevage l'avait imaginé pour septembre, à la suite de la mise en place de la nouvelle PAC et de l'aide aux bovins allaitants (ABA). Avec la sécheresse, il est aussi possible d'imaginer une décapitalisation dans le secteur laitier, ce qui ne favoriserait pas la tenue des cours.

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