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Élinor Boularand : la gendarmerie est son histoire

La capitaine de gendarmerie Élinor Boularand dirige le musée dédié à ce corps qui a ouvert début octobre à Melun (Seine-et-Marne).

Après l’ouverture du musée, une nouvelle phase débute, tant aux niveaux technique et matériel que culturel.
Après l’ouverture du musée, une nouvelle phase débute, tant aux niveaux technique et matériel que culturel.

Ni son histoire, ni sa formation ne destinaient Élinor Boularand à devenir gendarme. Pourtant, cette jeune trentenaire, aujourd’hui capitaine de gendarmerie, dirige le Musée de la gendarmerie à Melun.

Étudiante à Rouen en master « gestion et aménagement du patrimoine et de l’environnement », son mémoire de fin d’études porte sur le patrimoine de la gendarmerie en Haute-Normandie.

A l’issue de sa soutenance, en présence du chef d’État-major, la direction régionale lance un inventaire complet de son patrimoine et l’engage.

Élinor Boularand suit la formation de réserviste en tant que deuxième classe — « soit un tout petit grade », souligne-t-elle avec ce sourire qui ne la quitte jamais : « J’alternais les activités sur le terrain — une découverte — et celles à l’État-major. »

Dans ce cadre, elle participe aux Journées nationales de la gendarmerie 2006. Le Sirpa G (Service d’informations et de relations publiques des armées) qui inspecte cinq sites dont celui de Rouen, la repère et lui propose un poste d’Agiv (aspirant de gendarmerie issu du volontariat) au service historique de la Défense.

Avec son statut d’officier, elle suit un cursus à l’École des officiers de gendarmerie de Melun et débute en tant que chercheur au service historique de la Défense.

Un poste d’adjoint s’ouvre à Melun au sein du petit musée adjacent à l’école d’officier et du centre de ressources avec, en ligne de mire, le projet d’un musée grand public. Une fois encore, la chance lui sourit. Élinor Boularand se jette sur cette proposition. Officier sous contrat au sein du corps technique et administratif, elle devient directrice du musée en 2011.  Sa titularisation sera activée l’année suivante.

Cette Bretonne qui a longtemps vécu en Seine-Maritime a saisi toutes les opportunités qui se sont présentées : « Une suite de hasards et de rencontres font ce que je suis aujourd’hui. Jamais je n’aurais imaginé entrer dans la gendarmerie. »

Avec le recul, elle apprécie ce milieu « carré qui a des valeurs et de la rigueur, sans oublier les aspects sportifs ».

Après avoir suivi les coulisses du musée, son ouverture, une nouvelle phase s’ouvre : la vigilance sur le bâtiment, le développement et la construction du lieu et puis, dans quelques mois ou années, elle quittera son « bébé » pour une autre affectation.

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