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Équins
Elle redonne vie aux écuries de Vineuil

Agnès Jano, 38 ans, a repris les écuries de Vineuil. Elle y propose des pensions pour chevaux allant du simple hébergement à la valorisation.

Agnès Jarno, responsable des ­Écuries Vineuil Jump.
Agnès Jarno, responsable des ­Écuries Vineuil Jump.
© L.G. - Horizons

D’abord communicante, puis responsable commerciale en banque privée et désormais responsable des écuries de Vineuil, Agnès Jarno a ce que l’on appelle un parcours atypique. Un fil rouge a pourtant guidé sa vie : son amour pour les chevaux. Une passion qui l’a poussée à reprendre les écuries de Vineuil et à créer, avec son conjoint Geoffroy Conti, l’entreprise Vineuil Jump en juin 2020.

« Je suis cavalière depuis plus de trente ans. J’ai toujours aimé le monde du cheval. J’ai passé un diplôme de monitorat, mais je voulais me sécuriser avec un diplôme plus standard. J’ai alors fait de la communication événementielle. Ensuite, en arrivant en Loir-et-Cher en 2009 pour rejoindre mon conjoint, j’ai commencé à travailler en banque comme responsable commerciale », précise la jeune femme de 38 ans. Pendant dix ans, elle exercera dans ce domaine. « À la fin, j'étais usée. Un matin pendant des vacances, je me suis réveillée et je me suis dit que je ne pourrais pas retourner travailler. J’ai commencé à chercher des infrastructures équines à reprendre dans le département. »

« Un bel équipement »

Au fil de ses recherches, en « farfouillant » parmi les différentes annonces, Agnès Jarno est tombée par hasard sur les écuries de Vineuil. « C’est étonnant, car en général tout se sait très vite dans le monde du cheval et là les gens n’en parlaient pas trop », se remémore-t-elle. Elle décide alors de visiter le lieu. « Au départ, mon conjoint n’était pas très motivé, car il connaissait les infrastructures du temps où elles appartenaient à France Roche, personnalité locale dans le domaine équestre. Mais cela remontait à vingt ou vingt-cinq ans en arrière. Je l’ai donc traîné avec moi », dit-elle en riant.

Finalement, le couple est agréablement surpris. « La structure avait énormément évolué, notamment grâce à un propriétaire qui a fait beaucoup d’investissement. Il a refait un beau manège, une carrière, un barn… C’était vraiment un bel outil. »

Agnès Jarno et son conjoint sont désormais installés sur 2,5 hectares et louent un hectare aménagé en paddock pour les chevaux. Ils sont équipés d’un manège à sol fibré et de deux carrières. « Il y en a une qui fait 70 mètres par 30 mètres. Ce n’est pas celle que l’on utilise le plus, mais elle a le mérite d’être là. L’autre fait 80 mètres par 50 mètres. C’est vraiment notre carrière d’obstacles. Elle est idéale pour faire sauter les chevaux. »

Le couple possède également 25 boxes extérieurs et 10 boxes dans un barn. « Nous avons également un autre barn en bois de 8 boxes que nous voulons louer à un cavalier professionnel qui serait responsable de la gestion de ses chevaux. »

Différentes prestations de pension

Aujourd’hui, Agnès Jarno gère seule son entreprise. « Mon conjoint est associé, mais poursuit son activité professionnelle », explique-t-elle. Elle a fait le choix de faire de Vineuil Jump une écurie de propriétaires. « Nous n’avons pas voulu faire de centre équestre. Compte tenu de notre infrastructure, de son organisation et de sa qualité, nous avons préféré nous orienter vers du cheval de sport. C’est ce qui me plaît le plus. Et j’avais aussi la volonté de travailler au maximum seule, du moins au début. Si j’avais choisi de donner des cours, j’aurais dû embaucher un enseignant diplômé et investir dans une cavalerie. »

Différentes prestations de pension sont proposées par Agnès Jarno : « Nous avons des pensions simples avec lesquelles nous nous occupons uniquement de l’entretien du cheval, mais nous ne le montons pas. Nous pouvons aussi proposer des formules de travail. Dans ce cas, nous montons le cheval et proposons des cours de coaching plusieurs fois par semaine. » La responsable des écuries peut également « valoriser » les chevaux en les faisant s’entraîner quotidiennement et en les sortant en concours. Enfin, des prestations de débourrage sont aussi disponibles. « C’est très plaisant d’entraîner et de voir évoluer les chevaux à travers la valorisation et le débourrage », affirme-t-elle.

Peu importe la prestation choisie, les chevaux sont tous nourris à partir de foin et de paille issus de producteurs locaux, « une démarche écoresponsable ».

En plus de l'activité équestre, Agnès Jarno a fait le choix de conserver une activité d'accueil à la ferme. Deux gîtes sont en effet disponibles à la location.

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