Aller au contenu principal

En Yvelines, une houblonnière bio sort de terre

En Yvelines, un jeune paysagiste se reconvertit et va cultiver la première houblonnière francilienne bio.

A Bonnelles (Yvelines), le 10 avril. Johann Laskowski a procédé à la plantation des premiers poteaux qui serviront de supports aux pieds de houblon dès l’automne prochain.
A Bonnelles (Yvelines), le 10 avril. Johann Laskowski a procédé à la plantation des premiers poteaux qui serviront de supports aux pieds de houblon dès l’automne prochain.

C’est une culture comme il n’en existe nulle part ailleurs en Ile-de-France qui s’apprête à voir le jour. En Yvelines, à la ferme des Clos de Bonnelles plus précisément, une houblonnière est en cours de création.

À la manœuvre, Johann Laskowski. Ce jardinier paysagiste formé à l’école du Breuil a d’abord multiplié les expériences dans son domaine avant de mener ce projet inédit. 

« J’ai travaillé en bureau d’études comme dessinateur-concepteur, puis j’ai enseigné à l’école du Breuil mais très vite, je me suis rendu compte que je participais à l’aménagement des espaces sans rien connaître des systèmes écologiques et de la biodiversité » résume celui qui s’apprête à devenir agriculteur. 

Johann Laskowski entreprend alors quelques formations, prend conscience de son envie de « participer à rendre un territoire plus résilient et moins dépendant dans le domaine alimentaire notamment » et fait le rapprochement avec une de ses passions : la bière.

« En France, il n’y a que quatre cent cinquante hectares de houblon cultivés, principalement en Alsace et 78 % de cette production part à l’export » révèle t-il avant de poursuivre : « En Ile-de-France, il y a une cinquantaine de brasseurs artisanaux, mais très peu ont accès à du houblon français et encore moins à du houblon francilien, puisque la culture est totalement absente du territoire ».

Il n’en fallait pas moins au jeune homme pour mettre sur pied son projet.

« La première plantation aura lieu dès l’automne » précise le trentenaire qui a malgré tout déjà effectué une petite plantation dans un champ voisin.

Quatre variétés sont en test, « celles qui sont les plus utilisées et les plus recherchées par les brasseurs franciliens », précise le futur producteur. 

« Je vais procéder à une première récolte test en septembre, ce qui me permettra d’évaluer la qualité du produit et de faire des premiers essais avec un brasseur local. », ajoute-t-il.

Durant l’étude de son projet, Johann Laskowski a contacté l’ensemble des brasseurs franciliens, plus d’une trentaine se sont déjà montrés intéressés par sa future production. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
Le député eurélien Olivier Marleix.
Le député Olivier Marleix est mort
Le monde politique est en deuil après l’annonce du décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, survenu lundi…
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon
Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est…
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
Publicité