Aller au contenu principal

Esprit collaboratif au haras de Garrypierre

Dimanche dernier, le haras de Garrypierre à Neung-sur-Beuvron a ouvert ses portes dans le cadre du Tour de France de l’élevage. L’occasion de présenter la plate-forme collaborative de financement My horse family.

En pleine ascension, la start-up My horse family a organisé son événement national pour présenter son concept d’élevage collaboratif les samedi 7 et dimanche 8 avril. 

Ce Tour de France de l’élevage a fait étape le dimanche en Sologne, à Neung-sur-Beuvron, au haras de Garrypierre. À cette occasion, la famille Herbeau a ouvert ses portes aux passionnés de chevaux et adeptes des innovations.

Devant une trentaine de personnes, dont Virginie Sentucq pour la Mairie de Neung-sur-Beuvron et Pascal Bioulac pour le conseil départemental, Delphine Herbeau a présenté avec beaucoup de dynamisme l’histoire de sa famille, son installation, sa passion et son métier, son expérience vécue avec l’élevage collaboratif et surtout les chevaux et son futur poulain venant du financement participatif. 

« Le haras de Garrypierre est né de toute une histoire rurale liée à une famille solognote et à la passion d’un homme, le docteur Michel Herbeau, pour l’élevage des chevaux de sport », a annoncé la gérante.

« Nous avons la chance d’avoir en Loir-et-Cher l’un des plus beaux élevages équins français depuis les années 60, avec notamment les célèbres chef de file selle français Loripierre ou Dollar de la Pierre, encore aux origines des champions olympiques français en 2016 à Rio », a souligné Pascal Bioulac.

« Avoir un cheval sans les inconvénients, un poulain à voir grandir sans forcément l’argent, le temps, ni même une connaissance pointue du monde équestre dans sa technicité », voilà la base du principe de l’élevage collaboratif.

« Notre projet s’inscrit sur trois ans, de la naissance du poulain à ses trois ans révolus (âge auquel il peut être exploité). La naissance du poulain est prévue pour le 18 avril. En participant, vous vous donnez la possibilité d’être éleveur et propriétaire d’un futur champion. Mais c’est aussi un projet ludique et enrichissant à travers des moments de partage et d’échanges entre professionnels et particuliers », a expliqué Delphine Herbeau.

Cette offre de co-élevage a donc été mise en ligne sur la plate-forme My horse family il y a quelques semaines. L’objectif étant d’atteindre 11 500 euros, la moitié de la somme nécessaire pour les trois premières années de vie du poulain.

Le haras de Garrypierre reste propriétaire à plus de 50 % du futur bébé. En contrepartie, les co-éleveurs se verront offrir des nuits offertes au gîte de Garrypierre, ils pourront participer au choix du nom, recevoir photos et vidéos de leur protégé, et autres privilèges en fonction de la somme investie. La journée de dimanche a ainsi permis de faire découvrir et partager une passion familiale d’éleveurs de chevaux de sport de génération en génération en attendant la venue du futur crack.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Mercredi 9 avril, à Tremblay-les-Villages. Être en photo sur les bouteilles d'huile Lesieur Fleur de colza n'a pas changé la vie de Pierre Pelletier même s'il tire une certaine fierté de son engagement dans cette démarche.
Pierre Pelletier sur les bouteilles Fleur de colza
La photographie de Pierre Pelletier, exploitant à Chêne-Chenu (Eure-et-Loir), figure sur les bouteilles d'huile de colza Lesieur…
Publicité