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« Être double-actif permet de lutter contre l’isolement »

Agriculteur à Flexanville (Yvelines), Gaël Levasseur est également salarié à mi-temps du Crédit Agricole Normandie-Seine.

A Flexanville (Yvelines), le 7 novembre. Gaël Levasseur est agriculteur double-actif. Il partage son temps entre sa ferme et son activité de conseil en banque.
A Flexanville (Yvelines), le 7 novembre. Gaël Levasseur est agriculteur double-actif. Il partage son temps entre sa ferme et son activité de conseil en banque.

« Lorsque j’ai achevé mes études, mon père n’était pas en âge de prendre sa retraite et il y avait un salarié sur l’exploitation. Trois personnes sur la ferme, c’était trop pour que chacun s’assure un salaire. J’ai donc choisi de travailler à l’extérieur. Depuis, je me suis installé, mais je n’ai jamais pensé arrêter mon activité salariée ».

À Flexanville (Yvelines), Gaël Levasseur est agriculteur... et conseiller agricole, chargé de clientèle au Crédit Agricole Normandie-Seine.

Salarié à mi-temps, il partage ses semaines entre son emploi, « le mardi, le mercredi et un jeudi sur deux » et l’activité à la ferme les autres jours de la semaine. 

« Lorsque je suis sorti de mon école d’ingénieur agricole, j’ai été embauché à temps plein par le Crédit Agricole dans la partie assurance, Pacifica. Je passais mes semaines au travail et je revenais sur la ferme le week-end pour aider. Je me suis installé sur la ferme en août 2011 et j’ai conservé cette situation pendant presque quatre ans. Et au moment du départ à la retraite de mon père, j’ai demandé à passer à mi-temps pour pouvoir consacrer plus de temps aux travaux de la ferme. »

Si Gaël Levasseur concède avoir un emploi du temps bien chargé et devoir faire preuve d’une bonne dose d’organisation pour gérer les deux activités et notamment les fortes périodes de travail aux champs, il ne regrette pas un instant ce choix.

Il explique : « Cette deuxième activité, c’est d’abord une sécurité financière. Depuis 2014, l’EBE de l’exploitation est en baisse, les années et les difficultés se succèdent et mon emploi me permet d’avoir un salaire fixe tous les mois. Aussi, je considère que c’est un atout de pouvoir travailler avec d’autres personnes, de faire des rencontres, d’échanger et de connaître le monde de l’entreprise, de savoir ce que c’est que d’être salarié. Etre double-actif, c’est une richesse intellectuelle et ça permet aussi de lutter contre l’isolement ».  

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