Aller au contenu principal

Évaluer le bien-être de vos bovins avec BoviWell

Le diagnostic BoviWell permet d'évaluer le bien-être animal sur cinq libertés fondamentales des animaux.

© Archives

L’appréciation du bien-être animal en élevage peut paraître complexe mais aujourd’hui les filières bovines disposent d’un outil objectif et fiable pour évaluer le bien-être des animaux. Le diagnostic BoviWell est basé sur une évaluation des cinq libertés fondamentales des animaux :

- liberté 1 : ne pas souffrir de la faim ou de la soif ;

- liberté 2 : ne pas souffrir d’inconfort ;

- liberté 3 : ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies ;

- liberté 4 : pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce ;

- liberté 5 : ne pas éprouver de peur ou de détresse.

Ce diagnostic, développé par l’institut de l’élevage, implique la venue d’un technicien sur votre exploitation pendant une demi-journée. Au cours de celui-ci, le technicien évaluera le bien-être pour chaque catégorie d’animaux en fonction de critères précis portant sur chacune des cinq libertés. Par exemple seront évalués la propreté des abreuvoirs, la présence de blessures sur les animaux, les surfaces de couchages en bâtiment ou bien la relation entre l’éleveur et l’animal.

À l’issue du diagnostic, l’exploitation recevra un niveau de résultat parmi : non classé, progression, supérieur et excellent. Ce résultat global sera accompagné d’une notation pour chaque liberté afin d’identifier les atouts et les limites du système d’élevage.

Attention : les cahiers des charges de la charte des bonnes pratiques d’élevage et du label rouge ont évolué. Il est maintenant nécessaire de réaliser un diagnostic BoviWell dans votre exploitation pour justifier un certain niveau de bien-être animal afin de valider ces cahiers des charges.

À la suite du diagnostic, le technicien prendra le temps d'expliquer le résultat à l'éleveur. Il sera ensuite possible de mettre en place, si nécessaire, des actions concrètes pour améliorer le bien-être des animaux.

En 2022, six exploitations laitières et six exploitations allaitantes d’Île-de-France ont réalisé ce diagnostic.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité