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Évenos, village provençal hors du temps

Si certains villages provençaux sont connus, d’autres plus confidentiels réservent de très agréables surprises. C’est le cas d’Évenos (Var) situé sur un éperon rocheux.

Le Castellet, La Cadière-d’Azur… et Évenos. Leur point commun : ce sont des villages perchés du Var d’où la grande bleue est visible. Moins connu que les deux premiers, Évenos est un minuscule village bâti sur des pentes escarpées d’une coulée de lave, surmonté d’un château médiéval du XVIe siècle en ruines. Outre les petites rues piétonnes présentant un enchevêtrement de maisons, un chemin de ronde offre depuis une plateforme une vue dégagée sur la méditerranée et en premier lieu l’île des Embiez — une des îles Paul Ricard ouverte au public —, mais également sur l’arrière-pays, le massif du cap Sicié, les gorges d’Ollioules, du Destel et du Croupatier, sans oublier le Gros Cerveau.

Une crèche en acier de récupération

En redescendant, une ancienne porte fait face à l’église Saint-Martin. À l’intérieur, une grande crèche est visible jusqu’en 2025. Elle a été réalisée par les sculpteurs André et Renée Andreini, artistes locaux qui travaillent avec des pièces d’acier de récupération. Une autre de leurs œuvres est également visible au détour d'une rue : le Chevalier de Nèbre.

Le fort de Pipaudon

Enfin, face au village, après une petite marche, il est possible d’atteindre le fort de Pipaudon qui domine le village. Culminant à 406 mètres d'altitude, le fort est composé de deux parties : l'enceinte et l'avancée renfermant la dernière partie à ciel ouvert de la rampe d'accès. C'est le dernier ouvrage construit au sein du programme de défense terrestre de Toulon.

Évenos est en réalité composé de trois hameaux, le hameau du Broussan, Saint-Anne-d’Évenos — dont les grés sont réputés — et Nèbre — qui comprend le vieux village et le château — dont George Sand a fait l'éloge dans son journal Le Voyage dit du Midi.

Le village se situe sur un vieux nid d’aigle fait de roches basaltiques, traduisant un très ancien volcan, d’où son nom Nèbre, qui a pour étymologie Ebro (brûler, allumer, le noir).

En montant au vieux village, on passe à proximité des falaises du Cimaï, un site encore exploité il y a vingt ans pour l'extraction du marbre.

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