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Assurance
Exercice 2021 contrasté pour Groupama Paris-Val de Loire

La caisse régionale de Groupama Paris-Val de Loire a tenu sa grande convention annuelle jeudi 28 avril à la Philharmonie de Paris.

L'heure était aux retrouvailles pour Groupama Paris-Val de Loire, jeudi 28 avril. Après deux années sans convivialité pour cause de Covid, c'est à la Philharmonie de Paris que la convention annuelle a enfin pu se tenir en présence de 2 000 personnes, élus et commerciaux. La journée s'est exceptionnellement déroulée sous la houlette de Jean-Christophe Mandard, qui a remplacé au pied levé le président de Groupama PVL, Daniel Collay, malheureusement positif à la Covid.

À ses côtés, le nouveau directeur de Groupama PVL, Laurent Bouschon, qui a succédé à Éric Gelpe, a proposé à la salle une rétrospective de ces derniers mois. Le directeur est notamment revenu sur la période 2020-2021 durant laquelle « il a fallu faire preuve d'adaptabilité ». Il a également évoqué la création de « l'université des élus, qui a déjà formé plus de 200 élus Groupama », et le gel du printemps 2021 qui « restera comme un événement marquant et coûteux avec plus de 30 millions d'euros d'indemnisations ».

Résultats en demi-teinte

Les résultats de Groupama PVL ont ensuite été présentés pour 2021, « une année de contraste avec une dynamique de marché forte mais des résultats dégradés par une forte sinistralité », a analysé le directeur financier, Vincent Cousin. En effet, si le chiffre d'affaires de Groupama PVL s'élève à 672,4 millions d'euros, le taux de sinistralité s'élève à 58,8 %, en hausse de 4,7 points. « Non seulement la sinistralité a augmenté mais en plus, il faut désormais prendre en compte la hausse du coût des indemnisations, notamment en habitations et automobiles, due à l'inflation des prix des matériaux ». Groupama PVL enregistre ainsi un résultat bénéficiaire sur cet exercice de 597 000 euros. « C'est un résultat modeste qui ne correspond ni à nos ambitions ni à nos objectifs. Nous allons travailler », a glissé Jean-Christophe Mandard.

Cap sur 2025

Et justement, du travail, Groupama PVL ne va pas en manquer. Si à l'occasion de cette convention chaque participant avait été invité à respecter un code vestimentaire ( tenue noire et/ou blanche), c'était pour compléter la brillante mise en scène préparée pour l'occasion : un damier noir et blanc faisant référence au jeu d'échecs et une maxime « Toujours avoir un coup d'avance ». Ceci dans l'objectif de préparer les trois années à venir, le « PRSE » ou projet d'entreprise 2025. « Ces neuf derniers mois, nous avons travaillé sur l'avenir de notre caisse régionale pour ces prochaines années, a dévoilé Laurent Bouschon. Plusieurs objectifs et pistes de travail ont été déterminés. L'embarquement a lieu pour tous aujourd'hui ! », a-t-il annoncé à la salle.

Ainsi, Groupama PVL s'est fixé trois axes de travail : favoriser le développement rentable, améliorer sa performance opérationnelle et engager une démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Le tout avec trois angles emblématiques : objectif de 800 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2025, 15 millions d'euros de marge annuelle et l'obtention du label sociétal de référence Human For Client.

Pour y parvenir, douze chantiers prioritaires ont été définis (lire ci-dessous). Chacun d'entre eux a été détaillé par un binôme élu-­collaborateur dans une mise en scène là aussi bien rodée et très appréciée de la salle.

Cette convention s'est achevée par un moment festif assuré par le groupe français champion du monde de beatbox, Berywam, dont les interludes ont rythmé la matinée, et par l'entrée en scène d'une partie de l'équipe du Stade français avec lequel Groupama PVL a renouvelé son partenariat.

Les 12 chantiers prioritaires d'ici à 2025

  1. Relance de l'assurance de personnes et de la santé
  2. Transition agricole (accompagner l'installation, la transmission et la diversification)
  3. Développement rentable des marchés pros et de l'entreprise
  4. Partenariats et services
  5. Maîtrise des coûts sinistres
  6. Digitalisation et productivité
  7. Qualité de services
  8. Performance omnicanale
  9. Prévention
  10. Mutualisme, solidarité et ancrage territorial
  11. Management et vivre ensembe
  12. Consommer responsable

 

Quid de la réforme de l'assurance récolte ?

À l'issue de cette matinée très dense, le président de Groupama, Jean-Yves Dagès, et son directeur général, Thierry Martel, ont évoqué la réforme de l'assurance récolte. « Le taux de sinistralité est aujourd'hui une fois et demie supérieur à celui d'il y a douze ans. Nous avions averti le ministère il y a bien longtemps sans être entendus. Ce n'est que lors du gel du printemps 2021 que le dialogue s'est engagé et que nous avons pu travailler à un dispositif qui repose sur la solidarité nationale. Les agriculteurs ne sont pas la cause de cette hausse de la sinistralité, ils en sont les victimes. La France porte des ambitions d'autonomie alimentaire, il faut donc nécessairement s'engager à sécuriser les exploitations », a fait valoir Jean-Yves Dagès avant d'évoquer le texte de loi, promulgué le 3 mars. « Nous sommes désormais en attente, d'ici le 3 septembre, de la parution des décrets qui fixeront les curseurs. Ce partenariat public-privé est inédit et mérite d'être salué puisque Groupama sera l'interlocuteur unique. Nous indemniserons les agriculteurs et l'État nous remboursera ». Et Thierry Martel de rappeler les enjeux pour l'auditoire de cette convention : « Il faut être au rendez-vous de la promesse, nous nous devons d'être exemplaires car les volumes de subventions sur la table sont considérables ».
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