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Faire son marché aux Fourmis vertes

Jeudi 3 octobre, un petit groupe du conseil départemental s’est rendu aux portes de Blois pour découvrir l’exploitation maraîchère bio Les fourmis vertes.

Dans le cadre des visites cantonales, Nicolas Perruchot, président du conseil départemental de Loir-et-Cher, a passé la journée du 3 octobre sur le territoire de Blois 3.

Entouré d’une vingtaine de personnes dont les deux élus du canton, Geneviève Repinçay et Michel Fromet, il a fait le tour de plusieurs entreprises, dont l’exploitation maraîchère bio Les fourmis vertes, située sur le site de La Vacquerie, dans le quartier Vienne.

Pendant une heure, Anne-Sophie Castets a fait visiter ses 3 ha (répartis en serres froides et champs), où elle produit 26 tonnes de légumes bio par an.

« Quand j’ai commencé en 2010 j’avais une cinquantaine de légumes, a-t-elle expliqué. Cette année, j’ai fait le choix de faire un recentrage pour faciliter le travail, mais aussi pour retrouver un équilibre économique ». 80 % de sa production sont vendus à des groupements qui font du demi-gros à destination de Paris et Orléans, et les 20 % restants sont vendus localement.

Depuis cette année, elle a également lancé un nouveau système, inspiré du Japon, qui consiste à permettre à quarante familles de s’abonner sur douze mois à l’exploitation pour récupérer chaque vendredi les légumes de leur choix.

« Il n’y a pas de balance, pas d’emballage, c’est du libre-service. On se met d’accord dès le début sur un prix et une quantité. Le système est basé sur la confiance. Le but est de se connaître, de créer du lien, a précisé l’agricultrice qui regroupe à ce jour vingt-deux personnes, surnommées les Mangeurs. De mon côté j’ai juste à prendre le produit et à le mettre dans une pièce. Le circuit est facile et très court, ce qui me permet d’avoir un prix compétitif : entre 250 et 450 euros par personne et par an ».

Selon elle, « il y a de la place pour le développement du local, il y a beaucoup de demande ! Bien que l’on ne puisse pas trop se disperser, si je n’ai pas un produit, je renvoie le client vers un collègue voisin ».

Cette passionnée de la terre avoue que « l’astreinte est un vrai handicap du métier ». Afin de s’occuper de son système très peu mécanisé, elle a donc introduit des permanences pour ses salariés afin de prendre des week-ends de temps en temps, quinze jours de vacances en plein hiver et une semaine en été, « s’il n’y a pas la sécheresse ».

Doriane Mantez

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