Aller au contenu principal

Désherbage mécanique
Faux-semis : méthode et choix de l’outil

Favoriser la levée des mauvaises herbes avant d’implanter la culture. Telle est le principe des faux-semis. Le point sur la méthode et les outils adaptés.

Le faux-semis est réalisé avec un outil qui réalise un travail superficiel et très émietté. Ici, le déchaumeur à disques Normandie+ de Grégoire-Besson.
Le faux-semis est réalisé avec un outil qui réalise un travail superficiel et très émietté. Ici, le déchaumeur à disques Normandie+ de Grégoire-Besson.
© Grégoire-Besson

Dans un contexte où la réduction des herbicides devient un enjeu majeur, les agriculteurs se tournent de plus en plus vers des solutions agronomiques pour maîtriser les adventices. Parmi ces techniques, celle du faux-semis consiste à faire lever les adventices, puis à les détruire avant l’implantation de la culture.

« L’objectif est de réaliser un travail superficiel (2 à 5 cm), rappuyé et émietté, en période de levée préférentielle des adventices visées. Pour optimiser son efficacité, il faut intervenir lorsque les adventices sont en capacité de germer (levée de dormance, sol frais…) », explique-t-on chez Arvalis. Cette méthode repose sur le cycle biologique des adventices. En les faisant germer en amont, l’agriculteur réduit le stock semencier du sol et diminue ainsi la pression des mauvaises herbes dans la culture suivante. Un intervalle de trois semaines environ entre le faux-semis et le semis de la culture est nécessaire.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Publicité