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FDSEA : un exercice marqué par la crise

La FDSEA d’Eure-et-Loir, lors de son assemblée générale, est revenue sur une année marquée par une récolte catastrophique, mais riche en victoires syndicales.

Le 2 mars, à Chartres. Une bonne part des travaux de l’assemblée générale de la FDSEA d’Eure-et-Loir a été consacrée à une table ronde sur les assurances agricoles.
Le 2 mars, à Chartres. Une bonne part des travaux de l’assemblée générale de la FDSEA d’Eure-et-Loir a été consacrée à une table ronde sur les assurances agricoles.

« C’est le ciel qui nous est tombé sur la tête. Nous ne sommes pas préparés à ce genre de choses », a lancé Jean-Michel Gouache le 2 mars à Chartres, en ouverture de l’assemblée générale de la FDSEA d’Eure-et-Loir qu’il préside, à propos du décès soudain du président de la FNSEA, Xavier Beulin.

« Il avait toujours un train d’avance sur nous. Il a tracé un sillon, maintenant nous devons le suivre et la nouvelle équipe de la FNSEA n’aura aucun mal à le faire, tant sa vision était claire », a-t-il ajouté, avant d’inviter chacun à se recueillir un instant.

La suite des travaux de l’assemblée a fait la part belle à l’activité syndicale de l’année écoulée, résumée en vidéo.

Un exercice marqué par une récolte catastrophique qui a bien évidement influencé l’activité des équipes de la FDSEA.

Très vite il a fallu sensibiliser les autorités territoriales — DDT, préfecture — sur la situation qu’étaient en train de vivre les agriculteurs du département.

Un chiffre a été mis en avant : une perte de près de deux cent cinquante millions d’euros de chiffre d’affaires pour les exploitants du département.

Des cellules de crise réunissant les acteurs agricoles du territoire ont été organisées régulièrement.

Le syndicat a obtenu alors la reconnaissance du cas de force majeure et le dégrèvement, hélas partiel, de la TFNB.

L’activité a également été soutenue sur le plan de la réglementation environnementale. Ainsi, la mise en place de fiches de bonnes pratiques phytosanitaires à permis d’éviter l’établissement d’une réglementation trop contraignante.

De même, la menace de la création de zones de non traitement à proximité des habitations par la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a fait peser le risque d’une perte de 40 000 hectares de production sur le département.

Les opérations de taguage des routes et la mobilisation des élus, ont poussé la ministre à reculer.

Le dossier des déclaration Pac a également largement occupé le syndicat dès le mois d’avril.

Celui-ci a d’abord fait pression pour obtenir le recul de la date limite de dépôt. Ensuite, tout le monde s’est mobilisé pour accompagner au mieux les adhérents. Plus de cinq cents dossiers Pac ont ainsi été bouclés en rendez-vous individuels.

Par ailleurs, une délégation de responsables de la région est allée demander des comptes à l’Agence de service et de paiement (ASP) afin d’obtenir le versement de la Pac 2015 pour ceux qui ne l’avaient pas encore touchée.

Le rapport d’activité a pointé également la riche année de la commission des agricultrices de la FDSEA, qui a publié un livret à leur destination.

Il a souligné également les différents services que peuvent rendre le syndicat en matière de conseil, sur le plan juridique, la formation, ou encore pour l’achat de carburant. En 2016, c’est l’achat de près de trois millions de litres qui a été ainsi réalisé.

Enfin, la partie informative de la réunion a été consacrée à une table ronde sur les systèmes assurantiels en agriculture.

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