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Feux de récolte : rejoignez la cohorte d'agriculteurs

La préfecture, la chambre d'Agriculture, le Sdis* et la gendarmerie d'Eure-et-Loir ont rappelé le 20 juin à Saint-Christophe, l'efficacité de la cohorte d'agriculteurs pour lutter contre les feux de récolte et l'importance de la rejoindre.

Mardi 20 juin, à Saint-Christophe. Le préfet d'Eure-et-Loir, Françoise Souliman, et le président de la chambre d'Agriculture, Éric Thirouin, ont rappelé l'importance de rejoindre la cohorte d'agriculteurs pour lutter contre les feux.
Mardi 20 juin, à Saint-Christophe. Le préfet d'Eure-et-Loir, Françoise Souliman, et le président de la chambre d'Agriculture, Éric Thirouin, ont rappelé l'importance de rejoindre la cohorte d'agriculteurs pour lutter contre les feux.
© H.C. - Horizons

«La cohorte a été un facteur déterminant de la lutte contre les feux l'an dernier, qui n'ont touché qu'environ 400 hectares. Ça a été la clé de la réussite. Les agriculteurs ont fait 85 % du travail », souligne le directeur du Sdis*, le colonel Sébastien Gras, à l'occasion d'une conférence de presse organisée mardi 20 juin à Saint-Christophe par la préfecture et la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir.

Pas d'obligation

Il s'agit, à quelques jours du début des moissons, d'inviter les agriculteurs à rejoindre la cohorte de volontaires portée par la Chambre en partenariat avec le Sdis depuis 2020. « Nous avons une centaine d'agriculteurs inscrits, c'est encore trop peu pour nos 365 communes, relève le président de la chambre d'Agriculture, Éric Thirouin. Il en faudrait dans au moins la moitié d'entre elles. Et je précise que ce n'est pas parce que l'on est inscrit que l'on est obligé de se déplacer en cas d'appel. C'est un engagement moral ».

Cette troisième année de partenariat apporte une nouveauté : « Nous avons décidé de lancer une cohorte d'agriculteurs qui ont des forages afin de pouvoir remplir les réserves des pompiers. C'est faisable à condition de savoir qui est disponible, qui appeler », précise Éric Thirouin, qui ajoute que cette année encore, les agents de la Chambre seront mobilisés pour faire le lien entre le Sdis et les agriculteurs.

« Je ne doute pas de la réussite du dispositif cette année encore », conclut le préfet, Françoise Souliman. Mais quelle que soit son efficacité, rien ne permet aux exploitants de se dispenser de règles de prudence, d'entretenir son matériel, d'avoir un téléphone portable, un extincteur, d'équiper sa coupe de patins en téflon, voire de renoncer à moissonner si le risque est trop élevé…


*Service départemental d'incendie et de secours.

+ d’infos :

Application

Afin de connaître facilement chaque jour l'indice de risque de feu par zone, matérialisé par des couleurs allant du vert au noir, une application est à la disposition des agriculteurs.

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