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Fièvre catarrhale ovine : le zonage est simplifié

Stéphane Le Foll a décidé de modifier le zonage réglementaire vis-à-vis de la fièvre catarrhale ovine (FCO), dont des cas ont été détectés en France depuis début septembre. Cette décision fait suite à la réunion du Comité national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV) du 13 octobre.

L’administration avait mis en place une zone interdite (20 km autour des élevages infectés), une zone de protection (au moins 100 km autour des élevages) et une zone de surveillance (150 km autour des élevages).

Le directeur général de l’Alimentation a demandé aux préfets de lever les périmètres interdits.

L’arrêté ministériel du 15 octobre fusionne les zones de protection et les zones de surveillance dans une zone dite « réglementée », en orange dans la carte que vous pouvez agrandir ci-dessous. Les ruminants d’élevage peuvent circuler au sein de cette zone.

Le périmètre concerné par la réglementation est légèrement modifié : l’Eure-et-Loir, l’Essonne et la Seine-et-Marne se retrouvent par exemple entièrement dans la zone dite « indemne » de FCO.

Si cette mesure simplifie les mouvements d’animaux au sein de la zone réglementée, la situation reste compliquée en ce qui concerne les mouvements de la zone réglementée vers la zone indemne. Les éleveurs sont confrontés à des difficultés de logement d’animaux. La profession demande une accélération des procédures (comme la FNSEA, dans la vidéo ci-dessous).

Le 15 octobre, le directeur général de l’Alimentation annonçait qu’un travail était en cours sur un protocole simplifié de sortie des animaux de la zone réglementée vers la zone indemne. Ce protocole devrait être disponible cette semaine, accompagné d’un calendrier d’application. 

La campagne de vaccination se poursuit, elle concerne en priorité les animaux destinés aux échanges européens et à l’export vers les pays tiers, et les animaux impliqués dans la sélection génétique. Plus de 500 000 animaux ont été vaccinés depuis mi-septembre.

Le ministre de l’Agriculture a aussi indiqué que les négociations avec l’Espagne et l’Italie vont permettre d’y exporter des animaux de plus de trois mois vaccinés dix jours après la primo-vaccination (au lieu des soixante jours prévus par la réglementation européenne). Les discussions se poursuivent avec la Turquie et l’Algérie.

Depuis la découverte d’un cas de FCO dans l’Allier le 11 septembre, la FCO s’est propagée à neuf départements. La France continentale avait été déclarée indemne de la maladie en décembre 2012.

Aussi appelée maladie de la langue bleue, la FCO peut toucher les ruminants domestiques (ovins, caprins, bovins) et sauvages. C’est une maladie virale, véhiculée par un moucheron piqueur. Elle n’est pas transmissible à l’homme.

La FCO provoque chez les animaux de fortes fièvres, un gonflement de la tête, un bleuissement de la langue, des problèmes de voies respiratoires, un amaigrissement, des risques d’avortement, la mort de certains animaux dans les huit à dix jours. Ceux qui guérissent peuvent présenter un retard de croissance et être devenus stériles.

La maladie n’affecte pas la qualité de la viande ni celle du lait. Mais elle peut impacter lourdement les élevages sur le plan économique (coûts d’immobilisation des bêtes sur les exploitations, pertes de production, mortalité d’animaux…)

Un site web permet de se tenir informé des dernières évolutions concernant la FCO. 

Carte : http ://agriculture.gouv.fr

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