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FNPL: l'embargo russe, une occasion de mettre en place une gestion de crise laitière

Le déclenchement des aides au stockage privé des produits laitiers pour faire face à l'embargo russe, que doit annoncer la Commission européenne le 28 août, est «la mesure la plus appropriée», se réjouit André Bonnard, trésorier de la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).

© Annick Conté

« C'est un test grandeur nature pour savoir si l'Europe est capable d'avoir une gestion de crise » après la fin des quotas laitiers, ajoute-t-il. « Mais la FNPL demande des outils permanents, car quand les crises sont anticipées, elles sont gérables », argumente André Bonnard. Il rappelle que l'ancienne Commission européenne (qui doit être renouvelée le 30 août) était favorable à la mise en place de telles mesures, mais que l'Allemagne et les Pays-Bas (deux pays aujourd'hui fortement impactés par l'embargo russe) étaient contre. Par ailleurs, les économistes spécialistes du secteur laitier disent avoir encore du mal à mesurer l'impact que pourrait avoir l'embargo russe en France, qui pourrait toutefois être limité : la demande de produits laitiers est aujourd'hui plus forte que l'offre ; seule 0,7% de la collecte française est envoyée vers la Russie, qui est susceptible de desserrer son embargo sur certains produits si besoin. Mais dans un secteur où les relations commerciales sont toujours extrêmement tendues, certains observateurs redoutent qu'industriels ou distributeurs ne saisissent l'occasion pour tirer à la baisse le prix du lait.

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