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Foncier : la consommation nette d’espaces ralentit

Dans sa dernière note de conjoncture, l’Observatoire régional du foncier note un ralentissement de la consommation nette d’espaces agricoles, naturels et forestiers.

L’Observatoire régional du foncier a récemment rendu public le «  Mode d’occupation du sol  » (Mos) qui rend compte de l’affectation physique et fonctionnelle des sols franciliens. Un travail réalisé tous les trois à cinq ans.

Dans cette dernière version, réalisée durant l’été 2017, la forte tendance au ralentissement de la consommation nette d’espaces agricoles, naturels et forestiers (Naf) se confirme. Avec une moyenne de 1 250 ha/an, les années 2000 s’étaient déjà inscrites en rupture avec les niveaux élevés observés au cours des années 1990 (2 700 ha/an).

Au tournant de la décennie, entre 2008 et 2012, la consommation nette d’espaces Naf décroissait une nouvelle fois (650 ha/an). Entre 2012 et 2017, la consommation nette d’espaces Naf, à 590 ha/an, baisse encore. Depuis 2008, la croissance des espaces urbanisés est ainsi deux fois moins rapide que celle de la population, alors qu’elle l’était trois fois plus au cours des années 90.

Mais si cette consommation s’inscrit très en deçà du seuil annuel moyen de 1 315 ha/an indiqué par le schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif), les efforts à entreprendre pour atteindre l’objectif d’une consommation nulle fixé par le plan biodiversité de 2018 demeurent importants.

Plusieurs facteurs peuvent être invoqués pour éclairer cette nouvelle baisse de la consommation d’espaces Naf.

D’abord, le recyclage urbain, avec 1 125 ha/an, s’est maintenu à un niveau élevé entre 2012 et 2017. Au cours de cette période, le recyclage urbain est à l’origine de 53  % de la production d’espaces urbains identifiés grâce au Mos, marquant une progression constante depuis le début des années 2000.

Aussi, la consommation d’espaces Naf au profit de l’habitat pavillonnaire diminue nettement (85 ha/ an contre 120 ha/an). Les nouvelles urbanisations concernent plus souvent l’habitat collectif (27 ha/an contre 21 ha/an), gage d’une plus grande densité.

Enfin, la réduction des nouveaux espaces urbanisés au bénéficie des activités est soulignée (100 ha/an contre 119 ha/an).

Marine Guillaume

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