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France et Québec se rapprochent encore

Florence Dusseaux a organisé, le 17 mars au Coudray, son deuxième Forum France-Québec ouvert à tous ceux qui ont des projets outre-Atlantique.

Le 17 mars, au Coudray. Le deuxième Forum France-Québec organisé par Florence Dusseaux (à g.) a permis de tisser des liens entre les deux bords de l’Atlantique.
Le 17 mars, au Coudray. Le deuxième Forum France-Québec organisé par Florence Dusseaux (à g.) a permis de tisser des liens entre les deux bords de l’Atlantique.

En organisant le 17 mars, son deuxième forum France-Québec, Florence Dusseaux continue son patient travail de rapprochement des deux bords de l’Atlantique.

Et elle finira par y arriver, en tissant des liens, en créant des rencontres, les deux Beauce seront forcément plus proches...

Comme elles ont pu l’être ce jour-là pour Nathalie et Éric Loupy, qui ont créé une société à Dreux — USN —, spécialisée dans la distribution de pièces mécaniques pour machines agricoles et qui aimeraient bien faire la même chose dans la Belle province, voire au Canada.

« Notre but est soit d’acquérir, soit de monter une entreprise similaire à la nôtre. C’est important de connaître les tenants et aboutissants, les aspects légaux, la vie réelle au Canada, les différences entre les Français et les Québecois, l’humain... Ce ne sont pas des choses que l’on trouve sur Internet, d’où la nécessité de passerelles pour avancer. Aujourd’hui, c’est avant tout une prise d’infos pour continuer à réfléchir. Mais nous savons que si nous devons monter ce projet, c’est maintenant ou jamais », ont-ils confié.

Pour parler de l’humain aux participants du Forum, Florence Dusseaux a fait venir Viviane Graillon, la co-fondatrice de Femmes alpha, qui a fait beaucoup d’allers-retours vers la Belle province avant de s’y installer.

Pour elle, l’intégration peut prendre plusieurs années, elle précise : « On ne s’adapte pas si on reste français au Québec. Il faut se mêler, vivre comme eux. Surtout, il ne faut pas venir au Québec si on fuit quelque chose. Et puis il y a des petites choses qui comptent, par exemple, au Québec, nous ne sommes jamais en retard ».

Mieux vaut donc laisser son quart d’heure beauceron (ou percheron), à la maison...

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