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Frappés par un épisode climatique sans précédent, les céréaliers proposent leur vision de la gestion des risques

Après une moisson 2016 catastrophique, le Congrès des Céréaliers se déroulera les 8 et 9 février 2017 à Orléans, sur le thème : Libres d’entreprendre, des solutions innovantes. Ce sera l’occasion de travailler sur les propositions des céréaliers dans la perspective des échéances électorales 2017 et de l’ouverture des négociations sur la PAC 2020.

© Ronan Lombard

L’Association Générale des Producteurs de Blé et autres céréales (AGPB) présentera lors de son Congrès ses orientations stratégiques pour la gestion des risques climatiques et économiques. « Dans un contexte particulièrement difficile suite à la récolte 2016, nous devons recréer de la visibilité pour chaque céréalier français » déclare Philippe Pinta, Président de l’AGPB. C’est l’essence même du projet de l’AGPB et c’est une nécessité pour continuer à inventer, innover et à investir dans un environnement de plus en plus incertain.

Le projet qui sera présenté au Congrès des Céréaliers propose une stratégie de gestion des risques basée sur des outils individuels complémentaires, en cohérence avec les politiques agricoles française et européenne. « Nous ne souhaitons pas faire table rase du passé. Certains outils déjà existants sont à améliorer, d’autres sont à créer, et cela sans attendre la nouvelle PAC 2020 », détaille Philippe Pinta. Les propositions de l’AGPB reposent sur une stratégie de mise en place progressive, avec des mesures applicables dès 2017.

Le projet  tend à construire un système hiérarchisé d’assurance basé sur 4 outils majeurs: le maintien d’une aide directe conséquente et simplifiée, la constitution d’une épargne de précaution contra-cyclique individuelle, une assurance climatique efficace largement diffusée et soutenue financièrement par l’Union européenne et une assurance chiffre d’affaires à choix individuel avec un financement privé. Chaque céréalier doit pouvoir choisir les outils qui correspondent le mieux à sa situation. « La liberté d’entreprendre est un principe que nous défendons à l’AGPB, c’est le meilleur moyen pour avoir une agriculture compétitive et performante », précise Philippe Pinta.

Les 8 et 9 février prochains, les participants du Congrès des Céréaliers s’informeront et échangeront sur ces propositions qui seront ensuite présentées aux décideurs français et européens dès le premier semestre 2017.

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