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Congrès FNSEA
FRSEA IDF : au congrès, Samuel Vandaele hausse le ton

Le secrétaire général de la FRSEA Île-de-France, Samuel Vandaele, est intervenu au congrès de la FNSEA à Dunkerque lors du discours des régions.

Mercredi 27 mars à Dunkerque (Nord). Le président de la FRSEA Île-de-France, Samuel Vandaele est intervenu au congrès de la FNSEA dans le cadre de la parole donnée aux régions.
Mercredi 27 mars à Dunkerque (Nord). Le président de la FRSEA Île-de-France, Samuel Vandaele est intervenu au congrès de la FNSEA dans le cadre de la parole donnée aux régions.
© M.G./Horizons

Une fois n'est pas coutume, cette année au congrès FNSEA, c'est le secrétaire général de la FRSEA Île-de-France, Samuel Vandaele, qui a pris la parole dans le cadre du discours des régions. L'élu est d'abord revenu sur les derniers mois de mobilisation, saluant le travail effectué « par les deux capitaines, Arnaud Gaillot et Arnaud Rousseau ». « Nous pouvons être fiers des actions menées par un réseau rassemblé à 100 % derrière 120 propositions. Certes, il y a des avancées — sur le GNR, la Pac, les jachères ou les contrôles — mais tant reste à faire. Nous avons besoin d'un cap de compétitivité, d'un cap de simplification et d'un cap de souveraineté. L'impatience est grande sur le terrain. En Île-de-France, nous voulons produire des denrées de qualité, saines, sûres et durables. Faudrait-il encore qu'on nous en donne les moyens car nous sommes confrontés à des impasses qui conduiront bientôt à la disparition de nos productions, d'outils industriels et de denrées alimentaires françaises ».

Sur le même sujet, lire aussi FNSEA 2025 : un programme de transformation ambitieux

Samuel Vandaele a ensuite évoqué l'inscription dans la loi d'orientation agricole du principe de « pas d'interdiction sans solution », « une bonne nouvelle » pour le responsable francilien qui réclame cependant des indicateurs clairs et fiables. « Nous avons besoin d'un programme de recherche à la hauteur de l'enjeu de la souveraineté alimentaire et, n'ayons pas peur de dire que la génétique, les NBT et les NGT seront sources de solutions ».

Marinier ou batelier

Après avoir dit un mot du plan régional de l'eau en cours d'élaboration en Île-de-France, de l'agriculture biologique « qui a besoin de courage et de vision », le secrétaire général de la FRSEA Île-de-France a abordé les élections Chambre avec des mots tranchés : « Nous avons mis les pieds dans la campagne sans nous en rendre compte. D'autres syndicats sont à la manœuvre mais les actions, c'est nous, les avancées, c'est nous, les victoires, c'est nous, ceux qui ont osé, c'est nous ! Ne nous laissons pas voler tout ça ! ».

Quant à la perspective des prochaines semaines, là non plus Samuel Vandaele n'a pas mâché ses mots : « Les agriculteurs franciliens sont fatigués mais pas abattus, ils sont aussi créatifs et à la veille de l'été, nous pourrions bien devenir mariniers ou bateliers ».

 

Voir aussi notre vidéo Arnaud Rousseau réagit après le congrès FNSEA

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