Aller au contenu principal

Gagner de l’argent ou en économiser

Un tracteur Fendt 720 SCR de 200 cv pour 220 €/jour HT, une moissonneuse-batteuse Deutz Fahr 5690 de 320 cv pour 1400€, un pulvérisateur SPRA Coupe 4460 Auto pour 790 €ou tout simplement un enfonce-pieux pour 70 €... On trouve tout ou presque sur www.wefarmup.com, mais pas encore forcément à portée de champs. A moins que ce concept ne fasse boule de neige.

© T. Guillemot

Sans être la réponse à la crise multiproductions, mais à l’heure ou une gestion rigoureuse impose de serrer les boulons de toute part, ce nouveau service peut permettre de faire entrer dans ses comptes un peu de liquidité ou, a contrario, d’en faire sortir un peu moins. «WeFarmUp est une plateforme de partage de matériels agricoles entre professionnels. D’un côté, les propriétaires peuvent gagner de l’argent supplémentaire en louant leurs matériels sous-utilisés. D’un autre, les locataires peuvent choisir un matériel quand ils en ont besoin, pour une utilisation ponctuelle sans endettement,» explique Thomas Becam (développeur de communauté secteur Nord-Ouest de la startup). Son rôle est d’animer le réseau, d’aider les propriétaires de matériels à la dépose sur le site internet, d’encadrer les locations, de répondre aux besoins des utilisateurs en dénichant le matériel dont ils ont besoin.

Infos clés

«L’inscription et la dépose de matériels sont gratuites sur le site. Nous proposons une location de proximité (30 km soit 1h de tracteur environ). L’assurance est incluse dans la location et payée par le locataire en amont de la location. Le contrat de location est fourni par wefarmup avant la location. Il est signé entre les deux parties le jour J. Le locataire donne un chèque de caution avant de louer», liste Thomas Becam comme grands principes de fonctionnement. Et d’ajouter: «nous restituons 85% du montant initial mis pour la location au propriétaire. Les utilisateurs s'évaluent par un système de notation après la location. A noter également la possibilité de chatter avec le propriétaire sur les conditions d'utilisation de la machine». A l’image d’uber pour les taxis, cette offre vise l’économie du partage. «J’ai proposé un tracteur de 240 cv et une herse rotative de 6 m. J’entends ainsi mieux amortir mon matériel qui ne tourne pas suffisamment, témoigne Thierry de Puymaurin, agriculteur en Haute-Garonne, dans la revue Réussir de juin dernier. C’est un nouveau mode d’utilisation des équipements agricoles. Pour les propriétaires, il faut se faire un peu violence au début. On a parfois peur quand le matériel quitte la ferme. Mais si quelques agriculteurs référents s’y mettent, d’autres s’y intéresseront». Reste à transformer l’essai. Une trentaine d’offres ont été déposées concernant l’ex Basse-Normandie.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon
Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est…
La chambre régionale d'Agriculture Centre-Val de Loire dit non à la méthode HMUC
La session de la chambre régionale d’Agriculture Centre-Val de Loire s’est tenue vendredi 13 juin à Orléans. Les études HMUC…
Publicité