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Gîtes à la ferme et Covid-19, des mesures sanitaires de bon sens

Hélène et Guillaume Paepegaey poursuivent leur activité d’accueil à la ferme au sein de leurs trois gîtes situés à Moret-Loing-et-Orvanne, mais des consignes sanitaires strictes, et souvent de bon sens, y sont appliquées.

Un corps de ferme ayant plus de 300 ans, une exploitation familiale orientée vers les grandes cultures, un cours d’eau (le Dy) qui longe le bâtiment et son petit pont en pierre, un verger  : depuis près de trente ans, et l’ouverture d’un premier gîte, ce cadre naturel est un atout pour une activité d’accueil touristique à la ferme.

« Mes beaux-parents ont réhabilité un bâtiment pour en faire deux gîtes au début des années 1990. À cette époque, beaucoup de Parisiens appréciaient ce type d’hébergement. Les gîtes à la ferme étaient en plein boom », note Hélène Paepegaey qui, avec son époux Guillaume, a la volonté de préserver le site de la Fontaine du Dy, situé au milieu des champs à Moret-Loing-et-Orvanne (Seine-et-Marne).

Le couple a d’ailleurs rénové un troisième gîte en 2018 au sein d’une ancienne maison d’ouvrier à l’abandon depuis trois générations. Dans le cadre de ce projet, le couple a reçu un soutien financier de la Région et du programme Leader sud 77.

« Rénover coûte cher mais nous poursuivrons nos efforts petit à petit », explique la jeune femme qui a déjà un autre projet autour de l’éducation à la nature.

Mais cette année, la pandémie de Covid-19 a eu une grosse incidence sur l’activité d’accueil à la ferme alors que la saison débutait. « Notre planning sur un mois et demi a été annulé. Seuls les salariés d’une entreprise qui étaient présents au moment du confinement ont souhaité revenir. On leur a fait deux gîtes pour le prix d’un afin d’avoir une personne par chambre ».

Dans ce contexte, le couple a pu compter sur le soutien du label Gîtes de France, mais aussi de Seine-et-Marne attractivité qui leur a communiqué de nombreuses informations. Lors du déconfinement, un guide complet avec l’ensemble des règles à respecter, tant pour protéger le propriétaire que le client, a été proposé aux adhérents du label, ainsi qu’un document à afficher.

« Ce sont beaucoup de conseils de bon sens », note la propriétaire qui a dû supprimer documents touristiques, livres, jeux de société à l’intérieur des gîtes. Par contre, gel hydroalcoolique, mouchoirs, savon, produits désinfectants, gants, lingettes, couvertures sur tout ce qui n’est pas déhoussable… sont disponibles dans les trois gîtes et tout est entièrement désinfecté et longuement aéré entre deux locations.

« Un vide sanitaire de vingt-quatre heures nous a été imposé, nous obligeant à revoir notre planning en ouvrant aux mini-séjours. J’avais l’impression de reconstituer un puzzle ». Hélène Paepegaey regrette toutefois « que ces mesures aillent à l’encontre de la labellisation éco-geste ».

Alors que les vacances estivales se profilent, les locations de longue date ont été maintenues.

Laurence Goudet-Dupuis

Pour en savoir plus  : lafontainedudy@gmail.com

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