Aller au contenu principal

Glyphosate : le coût du retrait chiffré à près de deux milliards d’euros (Ipsos)

Ipsos a chiffré le 6 septembre le coût du retrait du glyphosate à « plusieurs milliards d’euros », sur la base d’une étude auprès de quelque 900 agriculteurs et d’une dizaine d’experts agricoles, industriels et institutionnels.

© Stéphane LEITENBERGER

« La France pourrait perdre plusieurs milliards d’euros en cas d’interdiction du glyphosate, dû à une baisse de rendement », souligne un communiqué évaluant l’impact à 1,06 Mrd d’euros pour la filière céréalière, 900 M d’euros pour celle du vin. Cette étude réalisée pour la Plateforme Glyphosate, un groupe d’entreprises commercialisant l’herbicide, montre une baisse des rendements de 12 % en céréales, 13 % en viticulture, une hausse des coûts de production de 10 % en céréales, 18 % en viticulture. La non-réautorisation du glyphosate induirait une perte de rentabilité pouvant aller jusqu’à 33 % pour les exploitations céréalières et 20 % pour les exploitations viticoles, selon le communiqué commun. Au sein des grandes cultures, « les agriculteurs en labour (58 % des hectares) sont des utilisateurs ponctuels » alors que ceux en systèmes de cultures simplifiés (40 % des hectares) sont « très dépendants du glyphosate », affirment Ipsos et le collectif. Les producteurs en agriculture de conservation des sols (2 % des hectares) « ne pourraient pas s’en passer ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité