Aller au contenu principal

Glyphosate : S. Travert compte sur la science pour dire si 4 ans suffisent à trouver des alternatives

Concernant le votre à Bruxelles sur le glyphosate, Stéphane Travert a indiqué le 25 octobre que «Matignon s’est positionné pour une durée de 4 ans au maximum» et que la France a souhaité travailler avec l’Allemagne et l’Italie pour dégager une position commune.

© Stéphane LEITENBERGER

«Mais, ces trois pays, cela ne fait pas une majorité qualifiée» (environ un tiers des voix, ndlr), a-t-il souligné. «Dans les jours à venir, je vais m’employer à convaincre d’autres Etats membres pour sortir de l’utilisation du glyphosate et trouver des alternatives. Nous sommes 28 et il va falloir trouver une majorité qualifiée. Aujourd’hui, je ne sais pas si nous en disposons. Il nous reste quelques jours pour travailler». Stéphane Travert a par ailleurs indiqué qu’avec les ministres de la Transition écologique et la Santé, il avait saisi l’Inra pour mettre au point des alternatives, et il veut aussi solliciter les instituts techniques. «Je ne suis pas scientifique. Je ne sais pas vous dire si la durée de 3 ou 4 ans est suffisante pour en trouver. C’est un point de départ et la science va nous dire quel sera le moment opportun pour sortir de l’utilisation du glyphosate. Cela va nous obliger à mettre des moyens sur la recherche et l’innovation pour accompagner les agriculteurs», a-t-il poursuivi. Sur la question des importations par l'UE de produits agricoles traités au glyphosate, Stéphane Travert reconnaît que «c'est un vrai problème».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité