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GRDS et SIE tournés vers l’avenir après l’intégration de l’ERE à la Chambre

Le Groupement régional de défense sanitaire (GRDS) et Services Île-de-France élevage (SIE) ont tenu leur assemblée générale conjointe mi-mai à Jouy-en-Josas (Yvelines).

Ce sont deux assemblées générales toutes particulières qui se sont déroulées dans les murs de la ferme de Viltain à Jouy-en-Josas (Yvelines) le 14 mai. Le Groupement régional de défense sanitaire (GRDS) et Services Île-de-France élevage (SIE) tenaient en effet leur première AG depuis l’intégration de l’Établissement régional de l’élevage à la chambre d’Agriculture de région Île-de-France. Ce temps fort annuel s’est toutefois déroulé dans un climat relativement serein, les deux structures se projetant dans l’avenir.

Le GRDS, avec à sa tête Philippe Dufour, a ouvert le bal. La structure qui compte cinq cents éleveurs adhérents a présenté des finances saines malgré un résultat légèrement négatif. «  C’est difficile pour une petite structure comme la nôtre mais qui compte beaucoup d’adhérents d’arriver à l’équilibre  », a souligné le président. L’assemblée générale a permis de soulever plusieurs enjeux majeurs dont celui de l’usage de la caisse Coup dur, créée il y a une cinquantaine d’années. «  Cette caisse est le fruit de dizaines d’années d’épargne. Elle est à la disposition des éleveurs et nous ne l’utilisons pas assez, a fait savoir Philippe Dufour. Il y a des difficultés dans les élevages et la caisse Coup dur peut-être un moyen de les assumer financièrement et permettre de maintenir un tissu d’éleveurs dans notre région. Nous allons travailler rapidement à la création d’un règlement intérieur pour l’usage de cette caisse  ».
Le GRDS a profité de cette réunion pour annoncer la création d’une section apicole avec deux nouveaux élus pour la représenter au sein du conseil d’administration (Gérard Berheim et Etienne Calais) et une réflexion est en cours pour la création d’une filière aquacole à la suite de la demande de pisciculteurs.
À propos de l’intégration de l’ERE à la Chambre, Philippe Dufour a été clair  : «  Le GRDS, lui, reste indépendant mais continue de travailler en étroite collaboration avec la Chambre. Une convention de mise à disposition de personnels doit aboutir dans les prochaines semaines  ».
SIE  : «  Nos besoins de financement restent les mêmes  »
L’assemblée générale du SIE s’est ensuite ouverte pour la première fois sous la présidence de Jean-Claude Pette. Celui qui a récemment succédé à Marc Lesty a remercié ce dernier pour son investissement au sein de la structure avant d’évoquer l’état financier du SIE. «  Notre activité est stable et nos comptes sont équilibrés. Malgré tout, je tiens à souligner que le SIE est, et reste, très dépendant des subventions. Nous ne pouvons exister que parce que nous sommes aidés. Les éleveurs ne pourraient jamais assumer la totalité des prestations proposées. Malgré l’intégration de l’ERE à la Chambre et le soutien de la Chambre à notre égard, nos besoins de financement restent les mêmes  ».
Jean-Claude Pette a ensuite évoqué les dernières actualités, notamment pour les éleveurs laitiers. «  Une grosse disparité s’annonce entre l’ouest et l’est puisque les éleveurs seine-et-marnais vont bientôt bénéficier d’un nouveau cahier des charges pour les appelations qui va permettre une revalorisation notable du prix du lait, ce qui ne sera pas le cas pour les départements de l’ouest francilien, avant de pousser un coup de gueule sur le manque de réussite de la marque Lait d’Île-de-France. La marque n’évolue pas car, politiquement, elle n’a pas été mise en avant. C’est pitoyable que les dix-neuf millions de litres de lait produits en Île-de-France ne puissent pas être écoulés et valorisés sous cette marque  ».
Enfin, la création de la SAS Alliance expertise élevage a été présentée. Fruit de l’association du SIE avec Alysé et Marne conseil élevage, cette nouvelle structure vise à mettre en commun les moyens d’expertises des trois organismes pour améliorer la performance des producteurs.
Jean-Claude Pette a conclu l’assemblée générale en formulant un souhait  : que l’intégration de l’ERE au sein de la Chambre permette «  de réintégrer l’élevage dans l’ensemble de l’agriculture francilienne et que sur chaque dossier traité, on pense désormais élevage en même temps qu’au reste  ».


Marine Guillaume

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