Aller au contenu principal

Yvelines
Grignon : l'État renonce à vendre le domaine à un promoteur immobilier

La préfecture des Yvelines a annoncé, lundi 15 novembre, la décision de l'État de renoncer à la vente du domaine de Grignon à un promoteur immobilier. Une nouvelle procédure de cession sera lancée au second semestre 2022.

La cession du domaine de Grignon à un promoteur immobilier avait soulevé une levée de boucliers de tous horizons.
La cession du domaine de Grignon à un promoteur immobilier avait soulevé une levée de boucliers de tous horizons.
© M.G. - Archives Horizons

C'est une immense satisfaction pour l'ensemble des élus, riverains, étudiants et sympathisants qui s'étaient mobilisés depuis plusieurs mois pour s'opposer à la vente du domaine historique de Grignon (Yvelines) à un promoteur immobilier. Lundi 15 novembre, la préfecture des Yvelines a annoncé la décision de l'État de renoncer à cette vente et d'organiser une nouvelle procédure de cession au second semestre 2022.

L'appel à projets pour la vente du site avait été lancé en mars 2020, suscitant alors l'opposition des étudiants d'AgroParisTech qui avaient totalement occupé et bloqué le domaine durant trois semaines. Au cœur de l'été, l'État avait rendu sa décision de céder les lieux au promoteur immobilier Altarea-­Cogedim. Un verdict qui avait suscité une levée de boucliers. De nombreux élus s'étaient opposés à cette vente, dont la maire de ­Thiverval-Grignon, Nadine Gohard, les élus de la communauté de communes Cœur d'Yvelines ou encore la sénatrice Sophie Primas et le président du Sénat, Gérard Larcher. Plusieurs manifestations avaient également été organisées à Grignon et à Paris sous l'impulsion notamment de l'association Grignon 2000 qui porte le projet d'un vaste campus international d'échanges et de recherche consacrés à l'agriculture, l'agronomie et l'alimentation sous le nom de ­Grignon 2026. « C'est une première victoire, a d'ailleurs réagi l'association à l'annonce de la préfecture. Nous sommes plus que jamais déterminés à poursuivre le combat ».

Pour motiver sa décision, l'État indique que « des discussions sont en cours avec les collectivités territoriales, les acteurs locaux et les communautés étudiantes et scientifiques et doivent se poursuivre. ll n'est pas possible de poursuivre la procédure engagée ». L'État précise toutefois que cette décision ne remet pas en cause le calendrier prévu pour l'installation ­d'AgroParisTech sur le site de Saclay dès septembre 2022.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Familles de paysans, 100 ans d'histoire
Diffusé lundi 27 novembre à 21 h 10 sur M6, le documentaire coproduit et présenté par Karine Le Marchand « Familles de paysans,…
Fermage et taxe foncière 2023 : quels calculs ?
Rappel et précisions concernant le calcul de la taxe foncière dans le cadre des fermages.
Justine Champion s’est installée sur 19 hectares et a pour projet de mettre en place des clôtures pour faire pâturer ses chèvres l’année prochaine.
De salariée à jeune installée hors cadre familial
Avoir été salariée d’élevage pendant plusieurs années est un bon moyen d’acquérir de l’expérience avant de s’installer hors cadre…
Les semis d'automne sont rendus difficiles par une météo très pluvieuse. Pour la plupart, le labour est incontournable.
Récoltes, semis, traitements : la pluie et le vent rendent la tâche compliquée
Entre pluie et vent, les conditions de travail sont parfois difficiles en plaine. Tour d'horizon de la situation, secteur par…
Étienne Accault (à g.) et Mickaël Berthault (à d.) ont opté pour la location d’une moissonneuse-batteuse en commun.
​​​​​​​« Partager les coûts et l’expérience avec la location en commun »
La hausse du prix du matériel agricole amène certains agriculteurs à réfléchir à de nouveaux modes de fonctionnement avant d’…
Opération NADA vendredi 24 novembre
À l'appel de la FNSEA, la FDSEA et les JA Île-de-France se mobiliseront vendredi 24 novembre.
Publicité