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Mutualisme
Groupama Paris Val de Loire : un chiffre d'affaires de 614.200.000 EUR

En dépit d'une année 2013 marquée par les sinistres sur récoltes, la caisse régionale a apporté sa quote-part aux résultats du groupe.

La première soirée 2014 des Rencontres Groupama Paris Val de Loire (GPVL) avait lieu le jeudi 3 avril à Saint-Jean-le-Blanc. L'occasion de faire un bilan de l'année 2013. « L'élément marquant a été lié aux sinistres climatiques sur récoltes » a déclaré Éric Gelpe, le directeur général de l'établissement. L'an dernier, GPVL a versé 50 millions d'euros d'indemnisations, ce qui en a fait l'une des caisses régionales du groupe les plus touchées : grêle, gel, excès d'eau, sécheresse, etc.

Ces aléas n'ont pas empêché Groupama, au niveau national, de réaliser un chiffre d'affaires de près de quatorze milliards d'euros pour un résultat net de 283 millions d'euros. L'ensemble des caisses régionales a contribué à ce résultat à hauteur de 150 millions d'euros, dont 13,5 millions pour GPVL.

Il faut y voir « la capacité de la caisse à absorber sa sinistralité » a expliqué Éric Gelpe. La sinistralité est le rapport sinistres/cotisations. Or l'exercice 2013, avec un taux de 70,4 , a été meilleur que 2012 (73,4 ). Pratiquement la totalité du chiffre d'affaires généré par l'entité est réinjecté dans l'économie régionale. « Une mission dans laquelle nous devons être capables d'accompagner nos adhérents mais sans dégrader notre situation économique. »

Or la sinistralité automobile des particuliers est en baisse : moins d'accidents corporels et matériels. « Nous avons également mieux géré notre portefeuille risques » a indiqué Éric Gelpe. Le directeur général faisait référence à l'ensemble des risques pour lesquels les clients zappeurs, coureurs d'indemnisations devant l'éternel, ont été gentiment priés d'aller s'assurer ailleurs...

Sur la base du volontariat

GPVL mène aussi toute une action de prévention. Ainsi, l'établissement possède en Seine-et-Marne un centre Centaure spécialisé dans la sécurité routière. Or les jeunes sociétaires qui y effectuent un stage, offert par la caisse régionale, ne subissent pas de majoration de leur prime liée à leur date de naissance et leur sinistralité est inférieure de 16  aux autres conducteurs de leur génération !

Très récemment, GPVL a acquis une cabine de simulation de conduite. L'outil sera utilisé dans l'ensemble des Fédérations et, sur la base du volontariat, les sociétaires pourront vérifier un certain nombre de points : problème de vue, rotation du cou, etc. « Notre premier métier consiste à éviter la survenance d'un sinistre » a justifié le directeur général.

Une intervention de Jean-Pascal Farges consacrée au mutualisme figurait à l'ordre du jour. Le philosophe, entrepreneur et écrivain s'est exprimé en ces termes : « Aujourd'hui, le mutualisme occupe la même place qu'à sa naissance, au XIXe siècle. À chaque fois que se produit une révolution industrielle, marquée par l'apparition de nouveaux modes de communication et des enjeux énergétiques, les gouvernements sont frappés d'incompétence et le capitalisme se déchaîne ! Le mutualisme se veut une tentative de régulation de la sauvagerie de ce dernier car toute personne reste humaine quelle que soit sa condition. »

L'orateur a poursuivi : « Le mutualisme ne demande rien à l'État pour se constituer : il vient des citoyens. Une forme de démocratie directe. Le capitalisme cherche la disparition des solidarités : le mutualisme est là pour les reconstituer. Celui-ci redonne une autonomie et une liberté aux gens. »

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