Aller au contenu principal

Horti-pépi : la filière en situation d’urgence économique

Les horticulteurs et les pépiniéristes s'inquiètent des retombées économiques de cette crise sanitaire majeure.

© www.pexels.com

Alors que l’impact économique lié à la fermeture des commerces pour faire face à l’épidémie de Covid-19 commence à se faire sentir, la filière horticole et pépinières s’inquiète pour la survie de ses producteurs.

Des serres sont remplies de fleurs et de plantes de toute sorte, prêtes à remplir les rayons des jardineries, mais qui, du fait de la fermeture jusqu’à nouvel ordre des commerces, sont progressivement mises à la benne ou en compost, engendrant non seulement un immense gâchis, mais aussi une perte économique effroyable !
Ce sont ainsi 160 exploitations loirétaines, qui embauchent 2 000 salariés, qui sont à ce jour privées de leurs débouchés, à une période cruciale — l’équivalent de la moisson en grandes cultures — au cours de laquelle la filière réalise 80 % de son chiffre d’affaires. L’heure est donc à l’inquiétude…
Alors que la filière a déjà traversé des crises de grande ampleur : tempête de 1999, grêle de 2014, inondation de 2016, cette quatrième crise est celle de trop et risque de mettre un coup d’arrêt à de nombreuses entreprises.

La FNSEA 45 a donc sollicité les pouvoirs publics pour que soit mis en place immédiatement un plan d’aide de soutien à l’activité horticole et pépinières. Des mesures de soutien à l’activité économique sont notamment indispensables pour aider les producteurs à surmonter les dépenses déjà réalisées (chauffage, irrigation, achat des plants, engrais, terreau, main-d’œuvre, etc.). Une première réunion s’est ainsi tenue le 19 mars avec les représentants de la préfecture et de la profession.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité