Aller au contenu principal

Immobilier : la crise dure

La chambre des Notaires d’Eure-et-Loir a communiqué son bilan du marché de l’immobilier.

La conjoncture du marché de l’immobilier eurélien sur ces derniers mois est caractérisée par un faible volume de transaction, des prix plutôt stables sur Chartres et son agglomération, en baisse ailleurs. Pour la chambre des Notaires d’Eure-et-Loir, qui communiquait le 18 septembre sur ce bilan : « Nous n’avons pas encore touché part/out le fonds de la piscine. » Certes la situation s’améliore sur Chartres et son agglomération avec une faible hausse (+1,1 %) du prix au mètre carré médian, mais elle se dégrade encore ailleurs, dans le Perche (-4,2 %) et dans le Dunois notamment.

Dans leur bilan, les notaires ont relevé que dans ce contexte, il se vendait peu de terrains à bâtir. Autre fait marquant, le budget des acquéreurs tend à diminuer et souvent, l’emprun doit tout couvrir. Sur ce point, si les banques prêtent toujours et à un taux historiquement bas, elles durcissent leurs critères. Le nombre de ventes qui achoppent pour cette raison augmente. Enfin, logiquement, les promoteurs ne lancent pas de projets en ce moment.
Mais tout ceci ne concerne pas les terres agricoles. Dès qu’un lot est à vendre, il y a des dizaines d’acquéreurs potentiels qui se manifestent — « et ils sont solvables », témoignent les notaires. De fait, les prix grimpent allègrement, jusqu’à quinze mille euros l’hectare si elles sont libres. « La Safer n’agit plus sur notre secteur, il n’y a plus de régulation », a pointé Me Emmanuel Ronzier, notaire à Senonches. Cet emballement du marché vaut également pour les parcelles boisées.

H. C.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Vivez la mobilisation en direct de Bruxelles 📹
Plus de 11 000 agriculteurs européens ont manifesté hier à Bruxelles, dont plus de 4 000 Français à l’appel de la FNSEA et des JA…
Publicité